Les participants à la rencontre nationale sur l'aménagement et le développement des zones frontalières, clôturée dimanche à Alger, ont recommandé des mesures incitatives et des privilèges particuliers pour l'investissement dans les wilayas frontalières. Selon les recommandations issues des travaux du premier atelier de la rencontre, dont le thème est "l'organisation des espaces et la réhabilitation sociale et économique durable des zones frontalières", il est impératif d'accorder des mesures incitatives à l'investissement dans le cadre de la prochaine loi de finances, outre celles en vigueur concernant les zones frontalières. Les participants à cet atelier ont appelé à la mise en place d'une plateforme sous la supervision des walis pour soutenir et accompagner les investisseurs au niveau des zones frontalières de manière à accéder facilement aux projets définis en lançant le mécanisme d'annonce des projets d'investissement destinés aux opérateurs économiques. Elle sera dotée d'un site électronique qui fixera la nature des projets, ont-ils indiqué. Ils ont proposé l'organisation d'une rencontre sur la promotion de l'investissement dans les zones frontalières à l'effet de s'enquérir des projets relatifs à ces espaces, mettant l'accent sur l'importance de poursuivre les efforts consentis par l'Etat en vue d'assurer les équipements et la qualité des services (éducation, formation, santé, alimentation en eau potable, réseaux d'assainissement, énergie, gestion des déchets, etc), tout en répondant aux besoins de la population en terme de sécurité sociale, des services de proximité et du cadre de vie. Organisée par le ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, cette rencontre sur le développement et l'aménagement des zones frontalières vise à contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale relative au développement de ces espaces dans un cadre de concertation et une vision multi sectorielle et transfrontalière afin de parvenir à un "programme spécial pour le développement des zones frontalières". Pour rappel, la rencontre a vu la participation de près de 400 participants relevant des différents départements ministériels, des instances nationales, des universités, des grandes campagnes et des organisation patronales outre les walis des zones frontalières et les présidents des Assemblées populaires communales (APC) de ces zones.