Le secrétaire général de l'Organisation internationale de la police criminelle (Interpol), Jürguen Stock a souligné lundi à Alger la nécessité de la modernisation des services policiers à l'ère du digital en vue de les rendre plus efficaces pour mieux faire face aux défis et aux différentes menaces. Intervenant à l'ouverture des travaux la deuxième Assemblée générale du mécanisme de coopération policière africaine (Afripol), M. Stock a indiqué qu'à l'ère du numérique, les polices du monde et notamment africaines se devaient de se mettre au diapason des évolutions des technologies pour faire face aux différentes menaces des réseaux criminels et terroristes qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité. Il a indiqué qu'il fallait créer des passerelles et des connections entre les réseaux sécuritaires africains pour que les pays relèvent les défis ensemble ainsi qu'une coopération solide entre notamment Interpol, Afripol et l'Europol pour faire face au terrorisme et le crime transnational organisé. L'idée de la création d'Afripol a été lancée lors de la 22e conférence régionale africaine de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), tenue en septembre 2013 à Oran, en présence de 41 chefs africains de police qui l'ont adoptée à l'unanimité. L'initiative a été appuyée en marge de la 82e Assemblée générale d'Interpol, tenue du 21 au 24 octobre à Carthagène (Colombie). Le siège d'Afripol, situé à Ben Aknoun (Alger), avait été inauguré le 13 décembre 2015 en présence de représentants des appareils de police de plus de 40 Etats africains. La tenue de la première Assemblée générale d'Afripol, en mai 2017, a été notamment marquée par élection de l'Algérie pour présider cette organisation pour un mandat de deux ans.