Un incubateur de projets associatifs, qui seront mis en œuvre dans des communes pilotes dans le cadre du Programme de renforcement des capacités des acteurs du développement local (CapDel), a été lancé dimanche à Alger pour notamment favoriser la promotion de la femme et des jeunes. Cet incubateur permettra aux associations la maturation et la formulation de projets catalyseurs de développement local avec les secteurs prioritaires identifiés dans chacune des communes pilotes. Pour le directeur national du projet CapDel et cadre au ministère de l'Intérieur, Mohamed Dahmani, il s'agit de créer le développement local, générateur de la richesse et de l'emploi, avec comme stratégie l'instauration d'un dialogue constructif, de la concertation entre les associations, le citoyen et les collectivités locales. "Ce programme ne concerne pas uniquement un appoint technique ou matériel mais surtout une formation culturelle pour changer les mentalités pour l'instauration d'un travail de groupe et de la concertation pour créer une synergie de développement dans les communes", a-t-il soutenu. Une étude de cartographie et d'évaluation des capacités des organisations de la société civile a été lancée par le CapDel dans les communes pilotes. Cette étude a permis de connaitre avec précision la situation de base de ces organisations et d'identifier leur typologie, leur représentativité, leur capacité, leur organisation et leur mode de fonctionnement ainsi que le niveau de leur travail conjoint avec les autorités locales. Sur la base de ces résultats obtenus, le CapDel a identifié les besoins prioritaires en renforcement des capacités de ces associations et élaboré un programme de formation afin d'y répondre et leur permettre de participer de manière effective dans le développement de leur commune. Le CapDeL est mis en œuvre dans 10 communes modèles, représentatives de la richesse et de la diversité du territoire national : El Khroub (Constantine), Timimoun (Adrar), Beni Maouche (Béjaia), Ghazaouet (Tlemcen), Djemila (Sétif), Djanet (Illizi) – Babar (Khenchela), Ouled Ben Abdelkader (Chlef), Tigzirt (Tizi-Ouzou), Messaad (Djelfa). Le CapDel cofinancé par trois partenaires à hauteur de 10 millions d'euros, soit près de 2,5 millions d'euros par le gouvernement algérien, 7,7 millions d'euros par l'Union européenne (UE) et 170.000 euros par le PNUD.