L'inspecteur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le contrôleur de police Mohamed Tahar Hachichi a mis en avant, dimanche à Alger, l'impératif coordination des efforts entre l'ensemble des institutions et les différents acteurs activant de le domaine des droits de l'Homme dans le but de réaliser un développement global à même de consolider et de promouvoir l'Etat de droit. Lors d'une journée d'étude sur "les mécanismes de renforcement des principes des droits de l'Homme dans l'action policière", en célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme (10 décembre), M. Hachichi, représentant du Directeur général de la Sûreté nationale, le colonel Mustapha El Hebiri, a rappelé "le rôle prépondérant joué par les services de la sûreté nationale pour consacrer les principes des droits de l'Homme à travers leurs relations et contacts quotidiens avec les membres de la société en subvenant à leurs besoins en matière de sécurité, ainsi qu'en accomplissement de leurs missions constitutionnelles, à savoir la préservation de la sécurité des individus et la protection de leur biens." Soulignant l'attachement de la DGSN à la "offrir des services sécuritaires au niveau des aspirations des citoyens tout en préservant les droits et libertés", M. Hachichi a relevé l'importance du "renforcement de la coopération avec les différentes institutions de l'Etat au service du pays et du citoyen". Le corps de la sûreté nationale oeuvre, par ailleurs, à "concrétiser les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, notamment en matière de consécration des meilleures pratique de bonne gouvernance et de justice sociale dans la gestion des affaires publiques et la protection du citoyen et du pays. Une approche qui va de pair avec le respect des droits de l'Homme conformément aux dispositions de la Constitution de 2016 visant l'ancrage de la protection des droits de l'Homme et la prise en charge des questions relative à la femme et à l'enfance". Evoquant l'importance de la création du CNDH en tant qu'instance constitutionnelle pour la protection de la dignité et des droits de l'Homme, Mme. Fafa Benzerrouki a rappelé la signature du mémorandum d'entente entre le CNDH et la DGSN pour la concrétisation de l'action commune en matière de protection des droits de l'Homme. Présente également à cette rencontre, la représentante de l'Organe nationale de la promotion et de la protection de l'enfance (ONPPE), Aliane Dalila a mis en avant les efforts déployés par l'Algérie en la matière, citant, à cet égard, la politique de paix et de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour l'instauration de la sécurité et de la quiétude dans le pays, le respect des droits de l'Homme et la réalisation du développement socioéconomique durable, tout en rappelant l'importance de la création de cette instance.