Le séminaire régional pour les Caraïbes du Comité spécial de l'ONU sur la décolonisation, a lancé un appel pressent à la communauté internationale pour accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental à travers la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. A l'issue des travaux de ce séminaire régional qui s'est tenu à la Grenade du 2 au 4 mai, les participants ont appelé à la résolution de ce conflit opposant le Maroc et le Front Polisario depuis plus 40 ans, sur la base du droit inaliénable à l'autodétermination du peuple sahraoui. Intervenant à la clôture des travaux, le ministre des affaires étrangères grenadais Peter David a lancé un fervent appel pour "amener à zéro le nombre de territoires non autonomes figurant sur la liste" qui relève du Comité spécial de l'ONU, dit comité des 24, a indiqué un communiqué de l'ONU. Outre le Sahara occidental, l'ONU recense 16 autres territoires non autonomes attente de décolonisation, dont Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les îles Caïmanes, les îles Falkland (Malvinas), les îles Turques et Caïques, les îles Vierges américaines, les îles Vierges britanniques, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, la Polynésie française, Sainte-Hélène, les Samoa américaines et les Tokélaou. Il a précisé, en outre, que "la voie à suivre dans le processus de décolonisation du territoire du Sahara occidental était claire et sans équivoque, s'il existait une volonté politique réelle capable de soutenir les principes de légitimité internationale et les résolutions de l'ONU sur cette question". Ce qu'il faut, a-t-il ajouté, "c'est de mettre fin à l'occupation marocaine illégale du territoire en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance de manière libre et démocratique". A la fin de ses travaux, le Comité a adopté un projet de rapport procédural sur le séminaire, ainsi qu'un projet de résolution pour remercier la Grenade d'avoir accueilli la conférence. Les conclusions et recommandations du séminaire seront, par ailleurs, adoptées de manière formelle au mois de juin, durant le session substantive 2019 du Comité spécial, a précisé le communiqué de l'ONU. Notant que parmi les participants à cette rencontre, figurent les membres des groupes régionaux du Comité spécial, les Etats membres, notamment les puissances administrantes, ainsi que les représentants de territoires non autonomes, de la société civile, d'ONG et des experts.