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Afrique: les hausses de températures augmentent la proportion d'emplois de moindre qualité
Publié dans Algérie Presse Service le 13 - 07 - 2019

Les hausses de températures contribuent à rendre les conditions de travail de plus en plus difficiles, et à augmenter la proportion d'emplois de moindre qualité sur le continent, a indiqué l'Organisation internationale du travail (OIT), dans une étude sur l'impact du stress thermique sur les emplois.
Cette situation est d'autant plus alarmante que l'Afrique souffre déjà d'un énorme déficit en emploi de qualité, qui a entrainé une propagation des emplois vulnérables. Une large part de la population active du continent occupe des emplois informels, généralement caractérisés par des niveaux élevés de pauvreté et d'inégalité, souligne la même étude.
D'après l'OIT, le continent enregistre la proportion la plus élevée au monde de travailleurs peu susceptibles d'occuper un emploi formel (travailleurs pour compte propre et travailleurs familiaux), avec environ 66% de l'emploi total actuel du continent.
Selon les estimations, 290 millions de travailleurs africains étaient employés dans le secteur informel en 2017 et ce nombre a augmenté de près de 9 millions en 2018, la plus forte augmentation ayant eu lieu en Afrique subsaharienne.
"Les travailleurs du secteur informel n'ont généralement pas accès à la protection sociale et à l'assurance accidents et blessures, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux effets négatifs du stress thermique sur leurs moyens de subsistance", a indiqué l'OIT.
L'exposition des emplois vulnérables au stress thermique induit par le changement climatique, entraîne une perte de productivité des travailleurs africains.
Selon l'OIT, plus de 129 millions de travailleurs étaient employés dans le secteur agricole en Afrique. D'ici la fin de la prochaine décennie, l'institution envisage que ce chiffre atteigne les 290 millions d'employés, soit 48% de la main d'œuvre totale du continent.
==Une réponse internationale encore lente==
La part des travailleurs de la construction, devrait également augmenter sur le continent, passant de 3% la population totale active du continent en 1995 à 5% en 2030.
L'étude rappelle que plus de 129 millions de travailleurs étaient employés dans le secteur agricole en Afrique.
D'ici la fin de la prochaine décennie, l'institution envisage que ce chiffre atteigne les 290 millions d'employés, soit 48% de la main d'œuvre totale du continent.
Cependant, les experts indiquent que ces secteurs qui emploient la plupart des Africains (principalement dans le secteur informel) sont les plus particulièrement exposés à une perte de productivité liée au changement climatique.
On s'attend à une chute des rendements de l'agriculture de subsistance.
Ceci, en raison de "la nature physique de leur travail, qui s'effectue principalement à l'extérieur et implique une exposition directe à la chaleur".
"La nature physique de leur travail, qui s'effectue principalement à l'extérieur, implique une exposition directe à la chaleur".
Dans le même rapport, l'OIT indique que ces pertes de productivité se mesurent en fonction du nombre d'heures de travail perdues, en raison du stress thermique.
En 1995, par exemple, l'institution estimait à 230 millions d'individus, le nombre total de travailleurs en Afrique.
Environ 1,3 % du nombre total d'heures de travail fournis par ces derniers ont été perdues en raison du stress thermique, ce qui correspond à près de 3 millions d'emplois à temps plein.
Près de 89% de cette perte de productivité est survenue dans le secteur de l'agriculture.
Cette tendance devrait s'accélérer d'ici à 2030, où près de 2,3% des heures de travail seront perdues en Afrique. Alors que le nombre total de travailleurs du continent est projeté à 610 millions d'individus pour la période, cette perte de productivité correspondra à plus de 14 millions d'emplois à temps plein.
"L'impact de ces pertes de productivité sur les rendements de l'agriculture de subsistance et, partant, sur les prix des denrées alimentaires, se traduira par une pauvreté accrue et une plus grande insécurité alimentaire", indique le rapport.
L'effet du stress thermique se répercute également sur le produit intérieur brut (PIB) des pays africains. D'après les chiffres de l'OIT, les pays africains ont perdu en moyenne 0,9 % de l'ensemble leur PIB à cause du stress thermique. D'ici à 2030, cette perte augmentera à 1,8%.
Malgré une prise de conscience collective depuis plusieurs années, force est de constater que les efforts déployés pour lutter contre le fléau sont encore insuffisants.
Depuis la conférence mondiale sur climat ayant eu lieu en 1979 à Genève, de nombreuses actions ont été annoncées par les pays pour réduire les effets du changement climatique.
En 2015 à Paris, de nombreux pays signaient l'accord sur le climat visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dont les pays du G20 sont responsables à près de 80%. Quatre ans après l'événement, les actions dans ce sens piétinent toujours.


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