Les travaux de la 152ème session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe (LA) ont débuté mardi au Caire, au niveau des ministres des Affaires étrangères sous la présidence de l'Irak, ont rapporté des médias locaux. Les ministres arabes des Affaires étrangères examineront au cours de leur nouvelle session huit points principaux, dont le principal est la question palestinienne, le suivi de l'évolution de la situation sur le plan politique, l'activation de l'initiative de paix arabe, les violations par Israël dans la ville occupée d'El Qods, ainsi que la situation des prisonniers et réfugiés palestiniens, ont ajouté les mêmes sources. La réunion des chefs de la diplomatie de l'organisation panarabe abordera également les développements en Syrie, en Libye et au Yémen, ainsi que le soutien à la paix et au développement au Soudan et en Somalie. Les ministres arabes des Affaires étrangères débattront, en outre, sur l'état des relations arabes avec l'Afrique, l'Europe, la Russie, les pays d'Asie centrale, la Chine, l'Inde, le Japon et les pays d'Amérique du Sud, de nominations à des postes aux Nations unies, d'institutions spécialisées et d'autres organisations et institutions internationales, ainsi que de la lutte contre le terrorisme international. La session a été précédée d'une réunion consultative des ministres arabes des Affaires étrangères au cours de laquelle ils ont discuté de questions et de points inscrits à l'ordre du jour et ont échangé des points de vue sur des questions importantes avant les travaux du Conseil de la Ligue arabe. Intervenant à l'ouverture des travaux, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a affirmé que "la question palestinienne était sujette à un plan de liquidation", accusant les Etats-Unis de fournir une couverture politique aux attaques d'Israël dans les pays arabes. Aboul Gheit a souligné lors de son discours que "ces trois dernières années ont été un temps perdu pour la question palestinienne", ajoutant "nous nous sommes retrouvés dans l'attente de l'annonce de nouveaux projets et d'une vision sur la résolution du conflit israélo-arabe". Dans ce contexte, il a dénoncé la "couverture politique fournie par les Etats Unis à Israël lui permettait de lancer des attaques sur les territoires arabes dans certains pays de la région", en avertissant "la partie israélienne de ne pas jouer avec le feu". Il a affirmé, à ce propos, que ces actes "bellicistes" menacaient d'enflammer toute la région, soutenant que ce "comportement de spectacles était destiné à la propadange électorale" en Israël.