Le parquet général de la cour d'Alger a démenti, dimanche dans un communiqué, le refus par le juge d'instruction près le tribunal de Dar El-Beïda de la constitution de l'avocat Mokrane Aït Larbi dans un dossier en cours d'instruction. Dans sa mise au point, le parquet général de la cour d'Alger a qualifié d'"allégations infondées" les informations relayées par certains médias et réseaux sociaux selon lesquelles le juge d'instruction près le tribunal de Dar El-Beïda aurait refusé la constitution de l'avocat Mokrane Aït Larbi dans une affaire pénale et la délivrance à ce dernier d'un permis de communiquer avec son client. Le parquet général de la cour d'Alger a précisé qu'"en réalité, l'avocat en question ne s'est pas présenté devant le juge d'instruction ou son secrétariat pour remettre et recevoir les documents pertinents, mais a voulu se les procurer de façon illégale en envoyant une personne qui n'a rien à voir avec le dossier et qui ne remplit pas les conditions légales", ajoutant que "cela est dû au fait qu'il a refusé de se présenter en personne devant cette juridiction qui l'a déjà convoqué pour restituer la copie d'un autre dossier dont il avait été dessaisi par son client", explique le communiqué. Le parquet général de la cour d'Alger a, par ailleurs, souligné que les dossiers qui sont traités au niveau de ses juridictions "ne sont pas d'ordre politique", assurant qu'"aucun détenu politique n'est incarcéré à leur niveau".