Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s'est entretenu jeudi à Barcelone (Espagne) avec son homologue espagnol Josep Borrell Fontelles, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. L'entretien, qui a eu lieu en marge de sa participation au 4ème Forum des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Union pour la Méditerranée (UPM) , a porté sur "les relations bilatérales ainsi que sur les voies et moyens à même de permettre le renforcement de la coopération entre les deux pays". Lors de cet entretien, M. Boukadoum a fait part des dernières mesures prises par le Gouvernement en vue d'améliorer le climat des affaires en Algérie. Les deux ministres ont également abordé la coopération euro-méditerranéenne dans ses divers domaines, ainsi que la situation qui prévaut dans l'espace méditerranéen, notamment les crises en Syrie, en Libye et dans la région du Sahel. Auparavant, M. Boukadoum, s'est entretenu avec ses homologues slovène et albanais, respectivement, Miro Cerar et Gent Cakaj portant sur "les relations bilatérales", ainsi que sur "les voies et moyens à même de permettre le renforcement de la coopération et la diversification des échanges entre les deux pays". Boukadoum s'est entretenu également avec son homologue portugais, Augusto Santos Silva, permettant aux deux ministres de "passer en revue les questions inhérentes à la coopération bilatérale" et "d'échanger sur les questions internationales d'intérêt commun, notamment sur la situation en Libye". Il s'est entretenu aussi avec le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou El-Gheït, pour évoquer "la situation qui prévaut actuellement dans le monde arabe". Avec le secrétaire général de l'UPM, Nasser Kamel, M. Boukadoum a évoqué le "rôle de l'Algérie dans l'espace méditerranéen ainsi que sur les perspectives de coopération entre l'Algérie et le secrétariat général de l'UPM. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, les questions bilatérales, la situation en Libye insistant sur "le rôle central et incontournable des Libyens eux-mêmes avec le soutien des pays voisins dans le processus de règlement de la crise qui prévaut dans ce pays frère".