Cent-quarante-cinq (145) postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu'à jeudi, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, a indiqué le président de l'Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi. "Parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figurent des responsables de partis, dont MM. Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Ali Benflis, président du parti Talaïe El Houriet, Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal, Aissa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, Azzedine Mihoubi, secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), ainsi que Ali Zeghdoud, président du parti du Rassemblement algérien (RA) et Mourad Arroudj, président du parti "Errafah", a fait savoir M.Charfi. Parmi les personnalités qui ont retiré les formulaires de souscription en qualité de candidats indépendants, l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et l'ancien président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Rabah Bencherif. La nouvelle loi organique relative au régime électoral stipule que le candidat à la présidentielle doit présenter une liste comportant cinquante-mille (50.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200. Le candidat à la Présidence de la République doit déposer une demande d'enregistrement auprès du président de cette Autorité, selon cette nouvelle loi exigeant au candidat de joindre à son dossier de candidature qui doit être déposé par lui-même auprès de l'instance, plusieurs document dont un diplôme universitaire ou un diplôme équivalent et un certificat de nationalité algérienne d'origine. L'Autorité indépendante a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l'opération d'inscription sur les listes électorales et leurs révisions ainsi que les opérations de préparation de l'opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononce sur les contentieux électoral jusqu'à l'annonce des résultats préliminaires. Composée de 50 membres, cette instance présidée par l'ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, est chargée de réceptionner les dossiers de candidatures d'élection du président de la République et d'y statuer.