L'amélioration du climat des Affaires en Algérie doit viser sur le court terme "la rénovation urgente des dispositifs juridiques", a indiqué lundi à Alger l'Institut national d'études stratégiques globales (INESG) dans un communiqué. Annonçant, à travers ce communiqué, la tenue d'une conférence en son siège jeudi prochain sur le thème "Le climat des Affaires en Algérie : enjeux et stratégie d'amélioration", l'INESG appelle à "une rénovation urgente des dispositifs juridiques par un suivi et une évaluation rigoureuse de l'impact des mesures réglementaires prises par les pouvoirs publics et à encadrer et piloter les politiques publiques pour assurer leur mise en œuvre". "Aussi, une sensibilisation du cadre juridique et un assainissement du climat des affaires devient une exigence", affirme la même source. De plus, l'INESG estime que la bureaucratie "et les procédures qui la soutiennent" ne doivent pas constituer un obstacle aux processus de création d'entreprises et à la fluidité des marchés et à leur régulation, appelant à l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les services administratifs. Pour l'institut national, l'assainissement du climat des affaires ne doit pas être synonyme d'un simple confort supplémentaire ou un nouvel avantage fiscal au profit des investisseurs. Il s'agit, selon le document, de réaliser un recadrage des politiques publiques de promotion des activités productives et "une refonte radicale" de l'organisation de l'économie autour d'un Etat "recentré sur ses missions" en mesure de définir une vision à l'économie du pays. A noter que cette conférence sera animée par l'expert en planification et en intelligence économique et ancien président de la Commission nationale de l'amélioration de l'environnement des Affaires, Mohamed Bacha.