Le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina, a affirmé, jeudi depuis Chlef, que la réforme du système éducatif était, "une priorité nationale", mettant en avant l'impératif pour l'école, rempart de l'unité nationale, de passer du défis de la quantité à celui de la qualité. Lors d'un meeting populaire animé au Musée public national "Abdelmadjid Meziane" au centre ville de Chlef, M. Bengrina a expliqué que le e processus de concrétisation de l'éveil et de la sortie du sous-développement passait par la réforme du système éducatif, en tant que "priorité nationale", d'où l'impératif pour l'école de passer du défi de la quantité à celui de la qualité. "Nous œuvrerons au développement de la performance de l'école, en tant que rempart de l'unité nationale, et à la consolidation des connaissances et des compétences de la génération montante pour lui permettre de réaliser le développement global et de préserver la cohésion nationale", a-t-il promis s'il était élu à la tête du pays. Soulignant la nécessité de mettre l'école à l'abri des tiraillements politiques, le candidat du Mouvement El Bina a préconisé l'association des experts, des syndicats et des instances de la société civile à un mécanisme de concertation nationale pour le développement du système éducatif en vue de garantir la réalisations des objectifs de la politique nationale dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, outre l'ouverture de classes spécialisées pour les élèves surdoués afin de leur offrir la prise en charge adéquate. Dans le même contexte, le candidat Bengrina a appelé la Justice à "l'ouverture d'une enquête sur le dossier du livre scolaire". Il s'est engagé, en cas de victoire, a opté pour un livre trimestriel contenant toutes les matières ou tablette englobant tous les programmes pédagogiques, ce qui épargnera à l'élève les problèmes de santé liés au poids du cartable, ajoutant que ces mesures permettront, également, de "lutter contre le vol de livres dans les imprimeries". "Il est inadmissible que des élèves soient évacués vers l'hôpital à cause de difficultés respiratoires parce que leurs établissements éducatifs ne disposent pas de chauffages, notamment dans les wilayas où la température descend au dessous de zéro degrés", a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a estimé que "le régime de la corruption et de la rente a démoli l'économie nationale et créer des empires fictifs ce qui a conduit à la perte de confiance du peuple envers son pays", ajoutant "nous sommes ici pour remettre le pays sur la bonne voie et mettre fin à la manipulation des deniers publics". Déplorant l'inexploitation des atouts naturels que recèle Chlef, "cette wilaya à vocation agricole et touristique", le prétendant à la magistrature suprême a précisé que "Chlef est une wilaya agricole et touristique par excellence qui compte des plages parmi les plus belles et les plus propres du pays, lesquelles, au lieu d'abriter des projets touristiques comme des hôtels et des ports de plaisance, servent de passage vers l'Europe aux jeunes migrants clandestins". "Des jeunes qui, selon lui, gagneraient plutôt à servir le pays pour construire une Algérie nouvelle dans laquelle le gouvernant tire sa légitimité du peuple". Evoquant la corruption qui gangrène la passation de marchés dans le domaine de l'investissement, M. Bengrina a appelé l'institution militaire à "protéger les deniers publics contre la bande". Le président du Mouvement El-Bina a, par ailleurs, salué l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) pour ce qu'elle a accompli à ce jour, mettant notamment en avant "son refus de remettre aux walis les imprimés relatifs aux candidats pour les délivrer plutôt aux représentants de l'ANIE au niveau des wilayas". En conclusion, M. Bengrina a appelé l'ANIE à "assumer son rôle dans la protection des urnes et la consécration de la transparence".