Le président de la Société algérienne de formation et de recherche en oncologie (SAFRO), Pr Adda Bounedjar a mis en avant, vendredi à Alger, l'importance de créer des unités de médecine palliative au niveau des centres anti-cancer à travers le territoire national. Intervenant en marge de la 11e rencontre internationale sur l'oncologie, Pr Bounedjar a indiqué que les unités de médecine palliative destinées aux malades atteints de cancer jouaient un rôle important dans leur accompagnement en matière de prise en charge des effets secondaires, à l'instar de la dénutrition et l'allègement des douleurs, outre le soutien psychosocial des cancéreux en stade final. Il a fait savoir, dans ce sens, que le service qu'il dirige "sera le premier à accueillir une unité de médecine palliative durant le 1er trimestre 2020", exprimant son souhait de voir cette opération élargie à d'autres centres. Pr Bounedjar a fait état, par ailleurs, de la signature d'un accord entre la SAFRO et son homologue française portant sur la formation du personnel médical et paramédical devant prendre en charge cette unité. La rencontre a vu également la signature d'accords entre les associations scientifiques de lutte anti-cancer d'Algérie, Tunisie et Maroc portant sur la formation d'équipes spécialisées en oncologie. S'agissant de l'utilisation de traitements innovants destinés aux malades atteints de cancer, Pr Bounedjar a émis le vœux de voir le ministère donner son accord pour l'installation de commissions auxquelles sera confiée cette mission afin de permettre aux malades de bénéficier de ces médicaments. A noter que 400 spécialistes nationaux et étrangers prennent part à la 11e rencontre internationale sur l'oncologie qui se poursuit jusqu'au samedi.