Le mouvement des entraîneurs dans les deux Ligues professionnelles de football, au terme de la phase aller de la compétition, a été particulièrement important, reléguant au second plan celui des joueurs, à deux jours de la fermeture de la période d'enregistrement d'hiver. Alors que tout le monde s'attendait à un marché hivernal emballé, le nombre des transferts effectués dans les deux paliers reste faible, eu égard notamment au manque d'oiseaux rares, mais également à la crise financière que traversent la majorité des formations algériennes. En revanche, l'actualité a été marquée par un mouvement des entraîneurs important, avec pas moins de sept arrivées uniquement en Ligue 1, alors que d'autres clubs se sont séparés de leurs entraîneurs, sans pour autant les remplacer jusqu'à présent, à l'image du MC Alger et de la JS Kabylie. Cette dernière avait annoncé vendredi sa décision de mettre fin à sa collaboration avec le technicien français Hubert Velud, au lendemain de la défaite concédée en déplacement face à l'USM Alger (1-0), en mise à jour de la 12e journée. Le NA Husseïn-Dey, le CR Belouizdad, le NC Magra, l'AS Aïn M'lila, le CA Bordj Bou Arréridj, la JS Saoura, la JS Kabylie et le CS Constantine vont démarrer ainsi la seconde partie de la saison, fixée au 1er février, avec de nouveaux staffs techniques, ce qui constitue un fait inédit depuis l'instauration du professionnalisme en 2010. L'USM Alger (Billel Dziri), le MC Oran (Bachir Mecheri), l'ASO Chlef (Samir Zaoui), le Paradou AC (Francisco Alexandre Chalo) et l'US Biskra (Nadir Leknaoui) sont les seuls clubs à avoir préservé leurs entraîneurs depuis le début de la saison. Du côté du mercato hivernal chez les joueurs, seule la JSK est parvenue à engager jusqu'à présent les trois joueurs autorisés par la Fédération algérienne (FAF). Les autres équipes, à l'image du champion d'Algérie sortant l'USM Alger, en butte à une crise financière sans précédent, ont préféré jusque-là s'abstenir de recruter. D'ici à la date butoir fixée au 21 janvier à minuit, des transferts de dernière minute ne sont pas à écarter, une manière pour certaines équipes de l'élite de rattraper le temps perdu et d'engager des éléments capables de donner un plus lors de la phase retour.