Le directeur général de l'ES Sétif Fahd Halfaia, le président de l'AS Aïn M'lila Elhadi Bensid, le président de l'US Biskra Abdallah Benaïssa et le manager de joueurs Nassim Saâdaoui ont été auditionnés dimanche par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed et le juge d'instruction de la première chambre, dans l'affaire de marchandage présumé de matchs, fuité par un enregistrement sonore. Le président du CA Bordj Bou Arréridj Anis Benhamadi et le directeur général de l'USM Bel-Abbès Kaddour Benayad, également convoqués pour comparaître, ont brillé par leur absence. Le premier nommé s'est absenté pour "des raisons de santé", alors que le second a délégué son avocat. Devant le procureur de la République, Nassim Saâdaoui a dit "ignorer" qu'il était d'interdit d'enregistrer des conversations téléphoniques. "Mon but d'enregistrer l'appel était de me protéger et prouver mon innocence dans ce marchandage de matchs. Je suis innocent", a-t-il plaidé. Auditionnés à deux reprises d'abord par la commission de discipline de Ligue de football professionnel (LFP), Nassim Saâdaoui et Fahd Halfaia ont défendu leur cause en plaidant leur innocence. Saâdaoui a insisté que le sonore en question "n'est pas un faux", contrairement aux propos du dirigeant sétifien, lequel insiste sur le fait qu'il s'agit d'un "montage". Dans le cadre de cette même affaire qui défraye la chronique, la commission de discipline de l'instance dirigeante de la compétition a auditionné également le président du CABBA, Anis Benhamadi, dont le nom a été cité dans cet enregistrement, et le président de l'US Biskra, Abdallah Benaïssa. Ce dernier a jeté un pavé dans la mare en affirmant avoir été contacté par une personne pour arranger le match perdu à domicile face à l'ES Sétif (0-2), dans le cadre de la 21e journée du championnat de Ligue 1. La comparution des différentes parties liées à cette affaire fait suite à la plainte contre X déposée par le ministère de la Jeunesse et des Sports.