Le ministre des Finances, Aymen Benabderhmane a assuré, mardi à Alger, que son département œuvrait à la concrétisation de "réformes profondes" à même de consacrer la transparence et le contrôle strict en matière de gestion de l'argent public. "Les réformes que nous envisageons permettront au pays d'aller de l'avant dans la consécration de plus de transparence dans la gestion des deniers publics", a précisé le ministre dans une déclaration à l'APS, au terme du vote par les membres du Conseil de la Nation de la loi portant Règlement budgétaire de l'exercice 2017. Soulignant que son département s'attelait à "l'évaluation globale de la performance du secteur en vue d'arrêter les réformes à introduire graduellement sur le système financier actuel", le ministre a fait savoir que "le premier chantier concerne la réforme fiscale et bancaire, suivi du projet de numérisation du secteur, qui constitue actuellement une priorité". Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane avait présenté, plutôt dans la journée, le projet de loi portant Règlement budgétaire 2017 devant les membres du Conseil de la nation. Les membres du Conseil avaient adopté à la majorité le texte de loi lors d'une plénière présidée par M. Salah Goudjil, président par intérim, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Bessma Azouar et plusieurs membres du Gouvernement. Loi portant Règlement budgétaire 2017 a été adoptée par 105 voix, une voix contre et aucune abstention. Dans une allocution à l'issue du vote, M. Benabderrahmane a indiqué que la présentation du projet de loi devant la Commission puis en plénière avait donné lieu à un profond débat qui a permis de cerner les insuffisances et lacunes. Le Gouvernement accorde un intérêt et une attention tout particuliers à la prise en charge progressive des recommandations et observations pertinentes formulées les deux commissions du Budget et des Finances des deux chambres du Parlement, mais également des orientations de la Cour des comptes, en vue de pallier les insuffisances et trouver des solutions aux préoccupations soulevées, a-t-il conclu.