Une plate forme numérique dédiée au mouvement associatif sera lancée "prochainement", afin de permettre aux associations de donner leur avis sur les questions qui concernent le quotidien des citoyens et participer à la prise en charge de leurs préoccupations, a annoncé, jeudi à Médéa, le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane. "La plate forme numérique sera mise à la disposition des représentants du mouvement associatif national où ils pourront introduire des requêtes, faire part des préoccupations des citoyens ou soulever des problèmes, de quelque nature que ce soit, rencontrés par la population facilitant ainsi la prise en charge des préoccupations soulevées", a indiqué Berramdane, lors d'une rencontre avec le mouvement associatif de Médéa, organisée au pôle universitaire. Les préoccupations du mouvement associatif, ainsi exprimées, "seront automatiquement examinées et feront l'objet d'une prise en charge réelles", a ajouté M. Berramdane, précisant que cet outil "favorisera le rapprochement des idées et des suggestions exprimées par les acteurs de la société civile, renforcer le lien entre eux et établir un canal de communication permanent entre citoyen et l'état". Lire aussi: Mouvement associatif: parvenir à une démocratie participative au service du développement La mise en œuvre de cette plate forme numérique contribuera, en outre, à "la promotion de l'action associative et le développement de l'esprit institutionnel", a-t-il expliqué, soulignant que les rencontres consultatives, initiées depuis quelques jours, avec les différents mouvements associatifs du pays, vise à "aboutir à une feuille de route susceptible d'aider à transcender tous les obstacles qui peuvent surgir sur le terrain et permettre la concrétisation rapide des actions du Gouvernement". Nazih Berramdane a mis en avant, par ailleurs, la volonté affichée par le président de la République de promouvoir le rôle de la société civile et le raffermissement de ses liens avec les institutions de l'Etat, dans le cadre de la démocratie participative au service de l'intérêt général. Les participants à la rencontre ont saisis cette opportunité pour soulever une série de préoccupations et de suggestions inhérentes aux rôles de la société civile dans la conjoncture actuelle et ce qui est attendu d'elle, tout en abordant diverses question en relation avec les attentes de la population en terme de développement et d'amélioration des conditions de vie, notamment dans les zones d'ombre, qui méritent, selon les intervenants une attention "particulière".