Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche, que le projet de révision constitutionnelle assurait "toutes les garanties de la régularité des élections". Le Président de la République qui intervenait lors de la réunion du Conseil des ministres, a déclaré que "le projet de révision constitutionnelle assure toutes les garanties pour la régularité des élections, aussi bien par la constitutionnalisation de l'Autorité indépendante de surveillance des élections, que par une codification stricte du financement politique, à l'effet de préserver la liberté de la volonté populaire, l'égalité des chances pour le vote et la candidature, pour que la voix de l'électeur soit respectée et la scène politique renforcée par une nouvelle génération d'élus". "Il est impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple", a indiqué le Président Tebboune, ajoutant que "l'application de cet amendement constitutionnel, s'il venait à être plébiscité par le peuple, nécessitera l'adaptation de nombre de lois à la nouvelle ère, à la faveur de la réforme globale de l'Etat et de la réhabilitation de ses institutions et de son autorité". "Le projet s'inscrit en droite ligne avec les exigences de l'édification de l'Etat moderne et répond aux revendications du Hirak populaire authentique béni", a affirmé le Président de la République, faisant part de son attachement à ce que "la Constitution, dans sa nouvelle mouture, soit le plus largement consensuelle tout au long de son élaboration, et ce en permettant aux différentes franges de la société et aux faiseurs d'opinion publique d'en débattre durant plus de quatre mois, en dépit des entraves imposés par la crise sanitaire". Le Président Tebboune a rappelé également que "les promesses électorales sont des engagements sincères dont j'ai entamé la mise en œuvre suivant une stratégie claire et un calendrier bien défini, lesquels nécessitent de notre part davantage de réalisme, loin de toute quête des détails et des formalités au détriment des questions fondamentales inhérentes aux fondements pérennes de l'Etat". Lire aussi: Révision de la Constitution: Communiqué du Conseil des ministres "Ce qui est rendu public à partir des procès anti-corruption, laquelle figure parmi les raisons de la décadence des pays, dénote le niveau de la déliquescence morale et la profondeur du mal fait aux institutions de la Nation et à ses richesses, mais aussi une crise de confiance de fond entre Gouvernants et gouvernés", a estimé le Président de la République. De ce fait, ajoute le Président Tebboune, "le règlement de cette crise est une condition sine qua non de l'édification de l'Algérie nouvelle où personne ne sera protégé par son immunité, ni par son influence". "L'on ne sera protégé que par l'honnêteté dans la parole, le dévouement dans l'action, l'attachement permanant à la créativité et le déni de soi, pour que chaque citoyen, notamment les jeunes, perçoive le changement et sache que l'Etat est véritablement au service du citoyen. C'est ainsi qu'il pourra reprendre confiance en lui et en ses institutions, pour être un acteur influent dans la démocratie participative", a-t-il conclu.