Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a réaffirmé, mercredi à Alger, la volonté du Gouvernement à poursuivre la lutte contre la corruption et les corrompus "à tous les niveaux". "Au niveau du Gouvernement, la lutte contre la corruption et les corrompus se poursuit, quotidiennement, à tous les niveaux", a indiqué le Premier ministre à l'issue des interventions des présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée populaire nationale (APN), en présence de Slimane Chenine, président de l'APN, de Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice, Garde des sceaux et de Basma Azouar, ministre des Relations avec le Parlement". "Il nous appartient à tous de regagner progressivement la confiance du peuple et nous allons œuvrer, ensemble, à l'avenir à assainir la société algérienne", a-t-il dit, soulignant que "la majorité intègre, propre et honnête l'emporte sur la minorité corrompue". Rappelant que le peuple algérien est sorti le 22 février 2019 "contre le système autoritaire et l'injustice", M. Djerad a estimé que "notre principale base et dénominateur commun est la Déclaration du 1er Novembre, en tant que référent qui nous rassemble tous, en dépit des différentes tendances politiques". Lire aussi: Le projet de révision constitutionnelle instaure un Etat moderne Evoquant la Constitution, le Premier ministre a fait savoir qu"elle "sera un nouveau départ qualitatif devant permettre aux jeunes particulièrement, de tenir en compte tous les efforts consentis pour l'édification de +l'Algérie nouvelle+". Il a considéré que les observations faites par les députés de l'APN "sont précieuses, dans le fond et la forme, et seront prises en compte par la Commission compétente", relevant, en revanche, que "certains points nécessitent des éclaircissements". Le projet de révision constitutionnelle -ajoute le Premier ministre- a fait l'objet "d'un dialogue entre le Gouvernement et le Parlement, aussi bien durant les rencontres bilatérales avec le président de l'APN qu'à travers les rapports et l'échange de vues".