Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat a annoncé mardi à Alger la prise en charge des préoccupations de tous les chefs des micro-entreprises et l'examen de leurs dossiers "au cas par cas" dans le cadre de l'accompagnement de cette frange. Dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre de concertation, au siège de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) avec les représentants des associations et organisations activant dans le domaine de la micro-entreprise et l'entrepreneuriat, le ministre délégué a affirmé "la prise en charge des préoccupations des chefs des micro-entreprises et l'examen de leurs dossiers" dans le cadre de leur accompagnement pour assurer la continuité de leurs activités. Evoquant certaines préoccupations de ces jeunes, M. Diafat a cité les revendications inhérentes au rééchelonnement des dettes pour les entreprises en difficulté, notant que toutes les demandes formulées ont été prises en considération. "Le rééchelonnement ne signifie pas un effacement de la dette des porteurs de projets ayant bénéficié de crédits pour monter leurs micro-entreprises", a-t-il fait savoir, soulignant que "des mesures spéciales seront prises en faveur des chefs des micro-entreprises en cas de décès, d'infirmité ou de pertes enregistrées par l'entreprise suite à des catastrophes naturelles". Le ministre délégué a affirmé, d'autre part, que le dispositif "ANSEJ" sera revu dans le cadre "d'une nouvelle stratégie" visant à "réaliser une approche économique" dans le domaine entrepreneurial, conformément "aux exigences du marché et du climat économique". Il a ajouté que le changement concernera, en particulier les domaines de formation, les mesures d'accompagnement et les procédures de financement des projets dans le but de garantir les meilleures conditions de réussite à la micro-entreprise et de garantir sa pérennité.