L'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM), a soutenu que le peuple sahraoui est attaché à l'instauration d'un Etat libre et indépendant sur l'ensemble de son territoire, appelant l'ONU à accélérer l'organisation d'un référendum d'autodétermination. Dans un communiqué de son congrès constitutif, la nouvelle Instance dirigée par la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar, a assuré que ses membres fondateurs "plaident pour le droit du peuple Sahraoui à la liberté, à l'indépendance et à l'instauration d'un Etat Sahraoui sur l'ensemble de son territoire". Selon le document, "la formation de cette nouvelle organisation est basée sur les principes et les valeurs du Front populaire de la libération d'El Sakia al Hamra et d'Oued Eddahab (Front Polisario) qui vise la libération des territoires occupés et l'établissement d'un Etat Sahraoui, pleinement souverain avec une société libre régie par l'Etat de droit et des institutions fortes". Les membres fondateurs de l'ISACOM, ont réitéré une fois de plus, leur volonté de poursuivre la lutte pour la liberté et l'indépendance du peuple sahraoui, et défendre sa dignité par le biais des moyens pacifiques légitimes, tels que reconnu par la légitimité internationale et la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, fondée, sur la protection de tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Lire aussi: Journée internationale de la paix: décoloniser la Palestine et le Sahara occidental En outre, l'Instance a interpellé les Nations Unies pour accélérer l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental, surveiller la situation des droits de l'Homme et également stopper l'exploitation illégales des ressources naturelles sahraouies. Les congressistes se disent "conscient" des défis qui ont entravé la mise en œuvre du plan de règlement de l'OUA-ONU du conflit au Sahara occidental au cours des trois dernières décennies en raison du blocage marocain, soutenu par certains membres du Conseil de sécurité de l'ONU, en particulier la France. L'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine s'est alarmée par les crimes perpétrés en continue et systématiquement par les autorités d'occupation marocaine, ainsi que la détérioration de la situation des droits de l'Homme des Sahraouis dans les villes occupées de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Elle a lancé un appel aux "associations et les cadres se trouvant dans les territoires sahraouis occupés, à unir les forces et à renforcer davantage les rangs de lutte contre l'occupant marocain".