La première Conférence nationale des start-up se veut "un nouveau départ" pour réaliser l'objectif de développer le tissu des startups et diversifier leurs domaines d'activités pour leur permettre de contribuer activement au soutien de l'économie nationale, a affirmé, samedi, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Intervenant aux travaux de cette Conférence marquée par l'annonce officielle par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune du lancement du Fonds national de financement des start-up, le Premier ministre a estimé que cet évènement "sera un nouveau départ à même de développer le tissu des start-up pour exploiter et accompagner toutes les initiatives des jeunes et les nouvelles idées dans le cadre des efforts visant à soutenir l'économie nationale". Le Premier ministre a mis en exergue l'importance de ce type d'entreprises qui contribueront à " la formation d'une nouvelle génération d'entrepreneurs et d'hommes d'affaires qui auront à contribuer à la création de richesses et d'emplois". "Cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan d'action du Gouvernement qui a tenu, dés son installation, à placer les startups et l'économie du savoir au cœur de ses priorités, à travers l'encouragement de l'innovation et des initiatives des jeunes", a indiqué M. Djerad. Pour rappel, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait présidé, samedi à Alger, l'ouverture des travaux de la Conférence nationale des startups, en présence du Premier ministre Abdelaziz Djerad et des membres du gouvernement. Lire aussi: Startup: les compétences algériennes à l'étranger invitées à investir en Algérie Organisée par le ministère délégué chargé de l'Economie, de la connaissance et des startups, cette conférence intitulée "Algeria Disrupt 2020", se tient au Centre international des conférences (CIC). Plus de 1.000 participants prennent part à cette conférence, entre startups, incubateurs et experts.A l'ordre du jour de la conférence figurent trois (3) panels traitant de thématiques en relation avec le cadre juridique, le capital risque "venture capital" et les incubateurs/accélérateurs.