Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a estimé, mercredi à Tipasa, que le projet d'amendement constitutionnel constitue la "première épreuve politique pour le processus du changement démocratique" et que son succès est "une garantie pour la démocratie" en Algérie. M.Baadji, qui animait un meeting populaire à la maison de la culture "Ahmed Aroua" de Koléa, pour le compte du premier jour de la campagne référendaire sur le projet d'amendement constitutionnel, prévu le 1er novembre prochain, a soutenu qu'il s'agit d'un "rendez-vous politique d'importance pour conforter le processus de changement, tout en constituant une garantie essentielle pour renforcer les bases de la démocratie", a-t-il indiqué. Il a souligné, en outre, que le référendum sur le projet d'amendement constitutionnel est "une réponse forte aux ennemis de l'intérieur et de l'extérieur, qui, a-t-il considéré, "complotent contre les Algériens, à travers leur tentatives vaines pour déstabiliser le pays et faire échec aux processus démocratique". Poursuivant sur sa lancée, le secrétaire général du PFLN a affirmé que le succès du nouvel amendement constitutionnel est "la clé de la réussite politique, économique et sociale", à travers "les acquis qui seront consacrés grâce à lui (amendement constitutionnel), dans différents domaines, notamment en matière de politique, libertés, droits humains, liberté de la presse, la séparation des pouvoirs, le renforcement de la protection des organes de contrôle, et la lutte contre la corruption, entre autres", a-t-il détaillé. "Le PFLN est convaincu et a foi en la décision de voter +OUI+ pour ce projet d'amendement constitutionnel", a affirmé, par ailleurs, M. Baadji, eu égard au fait, a-t-il estimé, qu'il existe un "consensus tant de la part de la classe politique, que de la société civile, sur son contenu", a-t-il dit, prévoyant "une véritable Révolution" en matière de libertés, en cas de son approbation par le peuple. Il s'est, par ailleurs, interrogé sur les raisons du "boycott " de certains pour ce projet d'amendement constitutionnel, car pour lui, il s'agit de "ceux là mêmes", a-t-il dit, qui ont voté "OUI", à l'époque de "la Issaba" (la bande), pour les constitutions de 2002,2008 et 2016. "Des amendements constitutionnels approuvés comme des ordres présidentiels, sans débat au Parlement, ni consultation du peuple", a-t-il observé.