La campagne référendaire en prévision de l'amendement de la Constitution entame sa vitesse de croisière, au terme de la première semaine de son déroulement, soulignent des titres de la presse nationale, dans leurs éditions du jour. " Les préparatifs s'accélèrent", en perspective du prochain rendez-vous électoral, titre dans sa Une le quotidien "Horizons", évoquant le protocole sanitaire en phase d'élaboration par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), lequel sera mis en œuvre avant, durant et après la consultation populaire du 1er Novembre. A cela, s'ajoute la poursuite des meetings, rassemblements et autres rencontres de proximité des partis politiques et de la société civile engagés dans ladite campagne, en entamant leur seconde semaine dans une cadence plus accélérée, est-il ajouté. Le quotidien "L'Expression" consacre, de son côté, la part belle à cet événement, à travers un compte-rendu des principaux meetings tenus la veille dans diverses wilayas du pays sous le titre "la campagne atteint sa vitesse de croisière", tout en y associant un zoom sur les paroles phares de leurs animateurs. Lire aussi: Constitution: des titres de la presse nationale focalisent sur l'importance de l'implication du citoyen Des lectures sont, en outre, données à lire, s'agissant de certains axes du texte soumis à révision, sous la titraille "la Constitution sous toutes ses coutures", tandis qu'un autre article fait le parallèle du prochain référendum avec celui du 23 février 1989 lequel a donné naissance à une Constitution pour laquelle "le peuple aura été le seul héros", en référence au soulèvement du 5 octobre 1988. Par ailleurs, l'éditorial du même titre est axé sur la déclaration du patrimoine qui sera consacrée dans la prochaine Constitution amendée laquelle devra mettre "en conformité" de nombreuses lois, dont celle inhérente à cette délicate question. Abordant le protocole sanitaire devant accompagner le processus référendaire, "El Moudjahid" titre dans sa Une "l'ANIE à pied d'œuvre", celle-ci devant entamer aujourd'hui cet aspect du référendum: "Une phase bien particulière, tant il s'agit d'une opération de concertation d'envergure avec ses délégués répartis à travers le pays et les responsables locaux en vue de garantir un encadrement idoine pour l'application du protocole sanitaire", écrit le quotidien. La sortie médiatique du Conseiller auprès du Président de la République, Nazih Berramdane, à Ghardaïa, a été largement reprise, entre autres, par "La Nouvelle République", choisissant de titrer l'un de ses article par la déclaration de ce dernier : " La société civile est la pierre angulaire" de la démocratie participative". "El Massa" est revenu, quant à lui, sur l'essentiel des discours électoraux ayant animé le 7éme jour de la campagne référendaire, évoquant "la sacralisation" par le projet de révision de la Constitution des constantes nationales, la préservation de la mémoire collective de la nation, ainsi que la consécration de l'unité nationale et de la participation de l'ensemble des Algériens dans l'édification de la Nouvelle Algérie. Le même titre reprend l'appel des membres du Gouvernement, de présidents de formations politiques et d'organisations nationales invitant le peuple à se rendre "avec force" aux urnes et à voter en faveur de ce projet "consensuel", dans le sens où, affirme-t-il, il répond aux aspirations du Hirak populaire, tout en mettant en évidence "les acquis " contenus dans ce texte. Des acquis qualifiés d'"inédits" par l'autre quotidien arabophone "Echaab", considérant, en reprenant les déclarations des animateurs de la campagne, que l'approbation de ladite révision ouvrira la voie à " la stabilité nationale et permettra de concrétiser les réformes politiques". "Echourouk El Yaoumi" se distingue, quant à lui, par relever un rythme plutôt "lent" de la campagne référendaire, contrairement à" l'intérêt" que suscitent les réseaux sociaux auprès des internautes qui y "activent" quotidiennement, fait-il remarquer. Un constat qui amènera cette publication à interroger des spécialistes en Sciences politiques, lesquels l'ont explicité par "l'attitude expectative de certains partis politiques en quête de positionnement" d'une part, et par "l'appréhension d'autres formations de confronter leurs positions vis-à-vis de l'amendement constitutionnel avec l'opinion publique". Ceci, ont-ils encore analysé, au moment où "le message passe plus aisément et rapidement et avec davantage de réactivité" à travers la toile.