ORAN– Les quotidiens paraissant à Oran ont, dans leur édition du lundi, souligné que le projet d'amendement de la constitution, objet du référendum de ce 1er novembre, est fondé sur l'alternance au pouvoir et consacre le pouvoir du peuple. Dans ce contexte, le quotidien "Cap Ouest", a considéré que le projet d'amendement de la constitution est annonciateur d' « une nouvelle ère fondée sur l'alternance au pouvoir" et souligne que "la nouvelle constitution trace les grandes lignes du nouveau mode de gouvernance, avec une limitation des prérogatives du Président de la République, dans un système semi-présidentiel, une promesse électorale commune lors de la campagne de la Présidentielle de 2019." Désormais, "le Président n'aura plus le plein pouvoir. L'amendement vient de barrer la route aux futurs politiciens autocrates, qui peuvent créer une instabilité dans le pays et paralyser les institutions de l'Etat », ajoute en outre le journal, estimant que " plébisciter l'amendement de la révision constitutionnelle le, c'est sonner la fin d'une ère, où tout les pouvoirs étaient détenus par une seule personne. » Pour sa part, le journal "El Djoumhouria" écrit, sous le titre "renforcer la souveraineté du peuple", que le projet d'amendement constitutionnel a consacré de nombreux articles au renforcement de la souveraineté du peuple et à sa participation dans la prise des décisions par le biais d'institutions qu'il aura à élire. « La jeunesse Algérienne » a rappelé que « le projet de l'Algérie nouvelle est entièrement soutenu par le peuple algérien » et estime que « le référendum sera le prolongement de la glorieuse révolution du 1er novembre et démontera que le peuple tout entier est favorable à l'Algérie nouvelle, stable et prospère". Enfin, le quotidien « Ouest Tribune », dans un éditorial portant le titre « consacrer une nouvelle dynamique », relève que la campagne référendaire « dessine la nouvelle Algérie à laquelle aspire le peuple". Il s'agit d' « une nouvelle dynamique qui consacre déjà une importante revendication exprimée par la société : l'instauration d'une vraie démocratie participative où le citoyen devient un acteur majeur dans toutes les décisions qui concernent l'avenir de la nation», écrit le journal, ajoutant que cette dynamique entraînera « un processus où le peuple est ainsi l'acteur initiateur, mais aussi décideur dans une nouvelle Algérie qui veut tourner la page du pouvoir personnel et rendre la parole désormais au seul peuple. »