Les animateurs de la campagne d'explication du projet de révision de la Constitution ont mis l'accent jeudi, au 16ème jour de campagne, sur la nécessité d'aller voter en masse le 1er novembre prochain, soulignant l'importance accordée dans la nouvelle Constitution à la participation politique des jeunes. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi a affirmé que le projet d'amendement de la Constitution encourageait les jeunes à participer à la vie publique et politique, qualifiant le référendum d'"étape marquante dans l'histoire de l'Algérie". S'exprimant lors d'une journée de sensibilisation organisée par le Mouvement associatif sportif et juvénile de la wilaya d'Alger, autour de la révision de la Constitution, le ministre a mis en exergue les dispositions les plus importantes contenues dans le projet, relatives aux jeunes, notamment celles ayant trait aux prérogatives du Conseil supérieur de la jeunesse qui sera une instance consultative devant contribuer "efficacement" à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques. A Bouira, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji a souligné que le projet d'amendement de la Constitution consacre dans ses articles "la souveraineté et la volonté du peuple algérien" qui, grâce à son hirak pacifique, "a sauvé le pays de la dérive". Le premier responsable du FLN a appelé le peuple à adopter ce projet, soutenant que celui-ci "l sortira l'Algérie d'une grave situation marquée par le diktat de l'appareil exécutif et des forces inconstitutionnelles qui ont failli mener le pays à la dérive." A M'Sila, le président du Front El Mostakbel, Abdelaziz Belaid a estimé que les médias peuvent avoir un important rôle dans la campagne de sensibilisation sur la nécessité de voter en faveur du projet de révision de la Constitution et contribuer à l'explication de son contenu pour inciter les citoyens à participer au scrutin. Lire aussi: Chanegriha : le peuple algérien fera entendre sa voix souveraine le 1er novembre A Biskra, le président par intérim du parti de la liberté et de la justice (PLJ), Djamel Benziadi, a affirmé que porter des jugements sur le projet d'amendement de la Constitution doit intervenir "après en avoir pleinement pris connaissance." Il a appelé, à l'occasion, les jeunes à "lire le contenu du projet d'amendement de la Constitution pour construire leurs propres convictions et ne pas laisser d'autres décider à leur place." Le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini affirmé à Boumerdès que le projet de révision de la Constitution consacre "le rôle" de la jeunesse et de la société civile dans la Nouvelle Algérie. Selon ce chef de parti, le référendum du 1er novembre constitue une belle opportunité pour consacrer la nouvelle orientation vers l'inclusion des jeunes et de la société civile dans la vie politique, appelant les jeunes saisir cette occasion. A Batna, la nouvelle présidente du parti Tajamoue Amal El Djazair (TAJ) Fatma Zahra Zerouati a soutenu que le vote en faveur du projet de révision de la Constitution "garantira le passage vers la nouvelle Algérie en toute sécurité". Lors d'une conférence régionale des cadres syndicaux de la région ouest, tenue à Oran, le SG de la Centrale syndicale, Salim Labatcha, a indiqué que le projet d'amendement constitutionnel constitue "un passage obligé pour la construction d'une Algérie nouvelle, comme le stipule plusieurs articles, qui concernent notamment la lutte contre la corruption et l'amélioration des actes de gestion". Le Secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a appelé à partir de Mila les Algériens à s'unir autour du projet d'amendement constitutionnel et à le plébisciter le 1er novembre prochain, considérant qu'il nécessite "un avis consensuel''. A Guelma, le président du Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant (Nada), Abderrahmane Araar, a considéré que donner la qualité de partenaire à la société civile dans le projet d'amendement de la Constitution "motive (les citoyens) pour le plébisciter." Lors d'une rencontre tenue jeudi à Blida sur les acteurs du mouvement associatif, les participants ont soutenu que projet de révision de la Constitution accorde la part belle à la promotion du mouvement associatif sportif et de jeunesse et à son soutien avec tous les moyens. L'enseignant en Droit général à l'université Ali Lounici d'El Affroune (Blida), Djamel Bensalem, a mis l'accent sur la "large part" accordée par le projet d'amendement de la Constitution à "l'organisation de la jeunesse dans le cadre du mouvement associatif et son soutien avec tous les moyens matériels et humains", soulignant que le projet "reconnaît les jeunes en tant qu'importante force d'énergie qui requiert l'engagement de l'ensemble des conseils et corps dans un espace leur permettant de faire émerger leurs énergies créatives et innovantes, tout en mobilisant les moyens institutionnels pour révéler leurs capacités."