Le projet d'amendement de la Constitution soumis au référendum le 1er novembre "intervient pour renforcer la place de la recherche scientifique à travers la constitutionnalisation académique des sciences et des technologies et du Conseil de la recherche scientifique", a estimé le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane mardi, en visite mardi à Oran. Animant un meeting à Oran dans le cadre de la campagne référendaire, le ministre a souligné que ces deux instances scientifiques créées permettront à l'université algérienne et à ses étudiants de jouer pleinement leurs rôles dans le développement national global. "Il s'agit d'un grand acquis qui constituera un cadre important pour le développement des capacités et énergies des chercheurs et des étudiants algériens, comme ils le préconisent depuis des décennies", a-t-il souligné. Le ministre a appelé les étudiants, présents en force à cette rencontre, "à adhérer à la nouvelle dynamique et à s'intégrer aux associations scientifiques pour contribuer à édifier l'Algérie nouvelle comme stipulé dans le projet d'amendement de la Constitution". Abdelbaki Benziane a souligné que "l'université algérienne et ses établissements de formation restent l'espace qui réunit les meilleurs jeunes Algériens", avant d'insister sur les acquis que peut apporter cette frange de la société au projet d'amendement de la Constitution s'il sera adopté par le peuple algérien lors du rendez-vous du 1er novembre. Lors de cette rencontre, organisée par la Fédération de la société civile de la wilaya d'Oran, le ministre a indiqué que le projet d'amendement de la constitution, "ouvre une nouvelle ère de pratique des libertés et donne l'opportunité aux Algériens de participer à la gestion des affaires publiques à travers les associations de la société civile dont les jeunes constituent la colonne vertébrale, pour atteindre l'Algérie nouvelle". Cette nouvelle Constitution soumise au référendum le 1er novembre, a estimé Abdelbaki Bouziane, "œuvre à ancrer la culture de l'emploi entre les jeunes Algériens et réhabiliter la véritable force productive de richesse". Tout en saluant les autres acquis contenus dans le projet d'amendement de la Constitution, le ministre a relevé que "cette Constitution consensuelle est basée sur les principes fondamentaux de la société algérienne, à leur tête la proclamation du 1er novembre 1954 qui a insisté sur le caractère social de l'Etat algérien et vise à sa modernisation". Le ministre a noté que le projet de Loi fondamentale à plébisciter est également le fruit du Hirak et la concrétisation de l'engagement du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa campagne électorale. "L'amendement constitutionnel encadre des réformes globales et profondes pour construire l'Etat de droit permettant de restituer la confiance entre le peuple et son gouvernement", a souligné le ministre.