HAFEDH - Le Gouvernement sahraoui a affirmé lundi qu'il "répliquera fermement" à toute intrusion d'éléments militaire ou civil de l'occupation marocaine dans les parties libérées du Sahara occidental, mettant en garde que le Maroc a commencé hier soir à mobiliser ses forces militaires dans la région d'El Guerguerat, a rapporté l'Agence de presse sahraouie (SPS). «Après s'être mobilisées le long du mur de la honte dans la zone adjacente à la brèche illégale dans la région d'El Guerguerat, et en violation flagrante des termes de l'Accord militaire n 1, les forces d'occupation marocaines ont commencé hier soir à déplacer un grand nombre de gendarmes et autres forces de sécurité dans la région», a indiqué le gouvernement sahraoui dans un communiqué. «Des informations confirmées sur le terrain indiquent que les forces d'occupation marocaines ont commencé à déguiser ces groupes sous les yeux même des observateurs de la MINURSO, dans le but de les introduire dans la zone tampon, afin d'attaquer les civils sahraouis en sit-in, il y a plus de deux semaines, dans le cadre de leur manifestation pacifique contre la brèche illégale à El Guerguerat», a-t-on précisé. Lire aussi: Le Maroc n'a aucune revendication valable sur le Sahara occidental «Le Gouvernement sahraoui met en garde, à nouveau, et réaffirme que l'entrée de tout élément militaire, sécuritaire ou civil marocain, dans cette partie des zones libérées de la République sahraouie, ou la soi-disant bande de séparation, sera considérée comme une agression flagrante, à laquelle la partie sahraouie répliquera énergiquement, en légitime défense et en défendant sa souveraineté nationale.», ajoute la même source. Le Gouvernement sahraoui « tient également les Nations Unies et le Conseil de sécurité en particulier, pour responsables de la sûreté et la sécurité des civils sahraouis qui se trouveront exposés au risque d'une agression militaire marocaine déguisée en civile, face à une menace réelle, qui peut engendrer un massacre horrible de citoyens sahraouis désarmés. Des citoyens qui jouissent du plein droit de la liberté d'expression et de l'organisation de manifestations pacifiques, pour défendre les droits inaliénables de leur peuple à l'autodétermination et à l'indépendance » a conclu le communiqué.