Les travaux de la table ronde ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) ont débuté mercredi par visioconférence avec pour thème "l'impact de la Covid-19 sur le marché du gaz naturel", et ce à la veille de la 22ème session du GECF prévue jeudi. Le coup d'envoi de la session d'ouverture de la table ronde a été donné par le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar également président de la 22ème réunion ministérielle. Les participants à ces discussions vont se pencher sur l'impact de la Covid-19 sur le marché du gaz naturel à court et moyen terme, sachant que la réunion du GECF intervient dans un contexte international caractérisé par les effets de la pandémie sur la demande mondiale du gaz et les prix qui ont connu des baisses inédites. M.Attar est revenu dans son allocution d'ouverture sur la conjoncture mondiale caractérisée par la propagation de la pandémie du Covid-19 et son impact sur la demande de l'Energie notamment le gaz naturel et ses prix. Il a, d'autre part, insisté sur l'importance de la coopération durant cette crise tout en soulignant le rôle de l'Opep dans le cadre de la Déclaration de coopération pour soutenir les cours de pétrole à travers l'accord de baisse de production signé en avril dernier. Créé lors de la 8ème session du Forum informel de plusieurs pays, tenue à Moscou en décembre 2008, le GECF est une organisation intergouvernementale composé de 11 pays membres et 9 pays observateurs. Lire aussi: L'OPEP et le GECF discutent des impacts du Covid-19 sur les marchés mondiaux Il s'agit de l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela, alors que l'Angola, l'Azerbaïdjan, l'Irak, le Kazakhstan, la Malaisie, la Norvège, Oman, le Pérou et les Emirats Arabes Unis ont le statut de membres observateurs. Les membres de GECF détiennent, ensemble, trois quarts des réserves gazières de la planète et contribuent à plus de deux tiers des échanges de gaz (gazoduc et GNL). Le Forum vise essentiellement à soutenir les droits souverains des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel.Il œuvre, aussi, à favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays consommateurs afin d'assurer la stabilité et la transparence du marché gazier et un prix équitable pour les intervenants sur ce marché.