La Section bolivienne des droits de l'Homme, de la démocratie et du développement (CBDHDD), a condamné l'attaque brutale des forces marocaines menées vendredi contre des manifestants civils sahraouis qui protestaient pacifiquement à El-Guerguerat contre l'existence de cette brèche illégale ouverte par l'occupant marocain. La Section bolivienne a exprimé sa "profonde préoccupation suite à la récente attaque brutale marocaine, survenue dans la matinée du vendredi 13, contre des dizaines de manifestants civils sahraouis qui protestaient pacifiquement", soulignant que cette attaque est une "violation franche des termes du cessez-le-feu qui font partie du plan de règlement de l'ONU et de l'OUA". La manifestation civile a également protesté contre la violation systématique des droits de l'Homme du peuple sahraoui dans les territoires occupés par le Maroc, où il n'est pas possible d'entrer en raison du contrôle strict des forces d'occupation, a relevé la Section. Vendredi, aux premières heures de l'aube, le Maroc a mené une agression militaire dans la zone tampon d'El-Guerguerat en procédant à l'ouverture de trois nouvelles brèches illégales en violation de l'accord de cessez-le-feu, signé en 1991 entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) Par ailleurs, des associations chiliennes et argentines amies avec le peuple sahraoui ont fermement condamné la violation du Maroc du cessez-le feu dans la zone d'El-Guerguerat au Sud-ouest du Sahara occidental. Les associations ont lancé "un appel aux peuples du Chili et de l'Argentine, leurs institutions, les peuples et gouvernements progressistes d'Amérique Latine et des Caraïbes", afin de rejeter activement la violation du cessez-le feu et l'agression marocaine contre le peuple sahraoui.