Le directeur général du comité d'organisation des jeux méditerranéens (COJM) Oran-2022, Salim Iles, a souligné mercredi l'obligation de livrer les installations sportives concernées par cet évènement "avant juin 2021". "La préparation des JM s'articule sur les deux aspects infrastructurel et organisationnel. Pour le premier volet, il y a obligation de livrer tous les équipements sportifs concernés avant juin 2021, comme exigé par le propriétaire des jeux, à savoir, le comité international des JM", a déclaré M.Iles sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale. Cette obligation est motivée par la nécessité de "tester" ces équipements en y organisant des compétitions sportives "pour pallier à d'éventuelles carences", a-t-il expliqué. Parmi les infrastructures concernées, le complexe sportif de Bir El-Djir figure en premier lieu, et qui comporte un stade de football de 40.000 places, un stade d'athlétisme de 4.200, une salle omnisports de 6.000 places, ainsi qu'un centre nautique de trois piscines, dont deux olympiques. "En tant que COJM, on a un droit de regard sur l'évolution des travaux au niveau des infrastructures sportives, mais on n'est pas responsables de leur réalisation. Je peux dire que les choses évoluent très bien dans ce registre. Il y a aussi le village olympique d'une capacité d'accueil de 4.500 lits, et pas moins de huit autres équipements qui font l'objet d'une vaste opération de rénovation", a-t-il rappelé. Lire aussi: JM Oran-2022: bientôt des sessions de formation au profit de 1.000 guides touristiques En tout et pour tout, 47 sites sportifs sont concernés par la 19e édition des JM, dont 24 seront dédiés à la compétition officielle, alors que les autres serviront à la préparation des athlètes au nombre de 4.000 sportifs activant dans 24 disciplines. Saluant le travail que sont en train de réaliser les 12 commissions spécialisées et qui font l'objet d'une évaluation périodique de la part de la commission de coordination du comité international, l'ancien champion de natation a reconnu néanmoins "le retard accusé par certaines d'entre elles, à l'image de la commission de protocole". Il l'impute à la crise sanitaire mondiale qui sévit depuis le début de cette année et qui a "freiné quelque peu le rythme de travail du COJM", -t-il dit. Dans le même ordre d'idées, le même responsable a annoncé le lancement prochain d'un concours lié à la meilleure affiche de l'édition, "jungle" de la cérémonie d'ouverture, ainsi que d'autres thèmes relatifs à l'évènement pour lequel pas mois de 20.000 accréditations seront distribuées.