Le comité international des jeux méditerranéens (CIJM) veut faire de la 19e édition prévue en 2021 à Oran une "étape pour le renouveau de cette manifestation sportive régionale, qui a relativement perdu de son aura au cours de ces dernières années", a indiqué samedi à Oran, Salim Iles, directeur général du Comité d'organisation local des jeux. Le CIJM, à travers sa commission de suivi et de coordination, a réitéré cette ambition au cours de sa huitième visite de travail dans la capitale de l'Ouest du pays achevée vendredi, a souligné ce responsable lors d'une conférence de presse."Les membres de la commission de suivi et de coordination présidée par le Français, Bernard Amslam, sont repartis satisfaits des travaux de préparation réalisés jusque-là par les différentes commissions de notre comité d'organisation", s'est réjoui Salim Iles. "Il s'agit de ma troisième réunion avec la commission en question depuis mon arrivée aux commandes du COJM, et je peux avancer, selon le témoignage même de nos hôtes, que nous avons réussi à rattraper beaucoup de retard dans le volet organisationnel des jeux, puisqu'il s'agit là de notre responsabilité directe", a-t-il ajouté. Toujours est-il, et de l'avis même du conférencier, il y a lieu de travailler encore davantage pour surpasser le retard accusé dans certains dossiers relatifs aux préparatifs des jeux. Il a cité à titre d'exemple les fiches techniques de toutes les disciplines programmées lors des JM et qui devraient être prêtes avant le 25 juin prochain afin qu'elles soient transmises aux comités olympiques respectifs des 26 pays concernés par l'évènement que l'Algérie abrite pour la deuxième fois de son histoire après avoir accueilli la 7e édition à Alger en 1975. A ce propos, l'ancien champion algérien en natation s'est réjoui de l'entraide qu'il reçoit, en compagnie de ses assistants au niveau des 12 commissions relevant du COJM, de la part de la commission de suivi et de coordination, "car la réussite de la prochaine édition des JM sera également celle du CIJM", a-t-il encore souligné. Concernant le volet infrastructurel, et même s'il s'agit d'un dossier ne relevant pas de sa responsabilité directe, le directeur général du COJM s'est dit "satisfait" de l'évolution des travaux de construction du complexe olympique de Bir El Djir, ainsi que le village méditerranéen, implanté, lui aussi dans cette commune. A propos de ce dernier site, M. Iles a révélé que le CIJM a beaucoup vanté cette infrastructure allant jusqu'à certifier qu'elle n'a rien à envier aux villages ayant accueillis les participants aux précédents jeux olympiques. "Il s'agit du plus grand village en Afrique grâce à sa capacité d'accueil qui avoisine les 4.500 lits, en plus de ses différents équipements, entre autres, trois restaurants, une polyclinique et une salle omnisports", a-t-il rappelé, assurant au passage que le nouvel aéroport international d'Oran sera également opérationnel avant l'entame des JM. Cependant, la réussite des JM dépend également de la réussite de sa campagne de promotion, que le COJM a déjà entamée en marquant de sa présence "le triathlon international" déroulé récemment à Taghit dans la wilaya de Béchar et qui a été, selon l'orateur, une première répétition générale pour les bénévoles engagés en prévision du rendez-vous méditerranéen. Le passage à la vitesse supérieure dans la préparation de la 19e édition des JM a été également rendu possible grâce à l'attribution d'un budget de l'ordre de 1,3 milliard de dinars au titre de l'année 2020, après que le COJM a reçu une enveloppe de l'ordre de 38 millions de dinars lui ayant permis d'achever les différentes opérations inscrites au titre de l'année 2019, a relevé Salim Iles, qui devra attendre encore quelques mois pour être fixé sur le nombre des sportifs et pays devant prendre part à cette manifestation sportive à laquelle sont inscrites pas moins de 24 disciplines sportives, a-t-il précisé.