L'entraîneur tunisien de l'ES Sétif, Nabil Kouki, a regretté les deux points perdus samedi à domicile face au RC Relizane (1-1), à l'occasion de la 2e journée de la Ligue 1 de football, tout en saluant la "belle réaction" de ses joueurs, en infériorité numérique. "On savait que le match allait être difficile face à une équipe qui s'est regroupée derrière et qui s'est déplacée pour défendre. Notre tâche s'est compliquée après l'expulsion de notre défenseur (Kendouci, ndlr). En seconde période, nous avons apporté un réglage tactique, ce qui nous a permis d'égaliser en infériorité numérique, grâce à la volonté des joueurs que je remercie pour leur abnégation et leurs efforts. Théoriquement, nous avons perdu deux points, mais nous avons gagné sur le plan mental", a indiqué le coach de l'Entente, dans une déclaration vidéo diffusée sur la page officielle Facebook du club. Auteur d'une retentissante victoire lors de la journée inaugurale en déplacement face à l'USM Alger (2-0), l'ESS a été accrochée par le nouveau promu, dans une rencontre qui a enregistré le retour du milieu offensif et capitaine sétifien Akram Djahnit, rétabli d'une blessure au dos. "Toutes les prochaines rencontres à domicile seront du même scénario que ce match face à Relizane. Nous devons retenir les enseignements de cette contre-performance pour éviter de refaire les mêmes erreurs", a-t-il ajouté. Suite à ce nul, l'ESS sera dans l'obligation de se racheter dès le prochain rendez-vous, prévu samedi sur le terrain de l'USM Bel-Abbès, comme l'a si bien indiqué Kouki. Lirte aussi : 2e journée de Ligue 1: le "syndrome" des nuls continue de plus belle "Nous avons laissé deux points à la maison, chose qui va nous pousser à nous racheter lors du prochain match à Sidi Bel-Abbès. Nous allons nous préparer sur tous les plans pour revenir avec un bon résultat, on n'a pas d'autre choix". Enfin, le coach de l'ESS s'est montré inquiet de ne pas pouvoir disposer de l'ensemble des joueurs, dont certains sont actuellement indisponibles pour blessures. "Je ne dispose pas de l'ensemble de l'effectif, c'est assez stressant. Si j'avais à ma disposition tous les joueurs, j'aurais pu avoir l'embarras du choix et plus d'atouts sous la main. Il reste 36 matchs à jouer, le parcours sera long et difficile, j'aurai besoin de tout le monde", a-t-il conclu.