Les travaux de la conférence parlementaire européenne sur la solidarité avec le peuple sahraoui ont débuté samedi via une plateforme numérique pour l'examen des derniers développements de la cause sahraouie suite à l'agression militaire marocaine contre des manifestants sahraouis pacifiques dans la région d'El Guerguerat. "Cent trente (130) personnalités et représentants des groupes parlementaires solidaires outre le président du parlement sahraoui, des représentants des parlements algérien et mauritanien, des chercheurs et des militants issus des différents pays européens prennent part à cette conférence", a indiqué samedi, dans un tweet, le représentant du front Polisario en Europe et à l'Union européenne (UE), Abi Bouchraya El Bachir. La députée de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saida Ibrahim Bounab, également présidente du Groupe d'amitié et de fraternité "Algérie-Sahara occidental", avait annoncé dans un communiqué sa participation à cette conférence sur invitation des groupes parlementaires belges et italiens au Parlement européen (PE). Selon l'ordre du jour, le président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama présentera une intervention sur les derniers développements sur la cause sahraouie suite à l'agression militaire marocaine contre des civils sahraouis dans la zone tampon d'El Guerguerat le 13 novembre dernier. Des interventions de représentants de plusieurs groupes parlementaires européens sont au programme de cet évènement, suivies d'un débat public sur différents thèmes en lien avec le dossier du Sahara occidental et la lutte légitime menée par son peuple pour l'exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination. Cette initiative est organisé en concomitance avec l'escalade militaire déclenchée par le Maroc qui a transgressé l'accord du cessez-le-feu signé en 1991 entre les deux parties du conflit (Maroc-Polisario) en sus de la recrudescence des voix européennes exhortant l'UE à jouer un rôle neutre et sérieux pour appuyer le plan de règlement onusien-africain adopté par le conseil de sécurité et les deux parties du conflits (1991) en vue de parachever le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.