La première session ordinaire du Comité sectoriel permanent de recherche scientifique et de développement technologique (CSP) se tiendra mercredi et jeudi à distance et sera axée sur l'enrichissement de la politique sectorielle, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. Organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette rencontre s'inscrit dans "la perspective de rassembler et de proposer les éléments nécessaires à l'enrichissement de la politique sectorielle de recherche scientifique et de développement technologique et en vue de veiller à la mise en œuvre et au suivi coordonnés des programmes de recherche scientifique", précise-t-on. Au regard du contexte exceptionnel imposé par la crise sanitaire, cette première session du CSP-MESRS se tiendra à distance et seule la séance plénière se déroulera au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST) en présence de responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT). Selon l'ordre du jour de cette première session, la séance plénière sera consacrée à la présentation du bilan général 2020 en matière de recherche scientifique et de développement technologique ainsi que les perspectives pour l'année 2021. Par ailleurs, des présentations sont prévues sur les publications scientifiques, les brevets, les programmes nationaux de recherche pluriannuels (santé du citoyen, sécurité alimentaire et sécurité énergétique) et les programmes internationaux de recherche. Trois ateliers par visioconférence sont programmés et le premier aura pour objectif "la sélection des laboratoires d'excellence (Tamyouz)". Selon les organisateurs, "après validation de la liste par le Comité sectoriel permanent, les laboratoires "Tamayouz" seront créés, installés, suivis et accompagnés par la DGRSDT (MESRS) dans sa politique de recherche, de formation, de développement technologique, de valorisation et d'innovation selon les standards internationaux". Leur mission sera d'"exécuter des activités de recherche d'envergure nationale et l'un des principaux objectifs sera de soutenir la stratégie nationale pour un développement économique durable", indique-t-on. Les laboratoires "Tamayouz" bénéficieront d'"un appui financier conséquent ainsi que du soutien de la DGRSDT qui veillera à offrir un climat adéquat à la conduite des activités de recherche". Le deuxième atelier qui se penchera sur la création d'entités de recherche, sera consacré à la présentation des résultats des appels à création de différentes entités de recherche (laboratoires, centres, incubateurs, autres services communs...). Quant au troisième, il aura pour tâche d'"engager une réflexion autour du projet de décret concernant l'évaluation de la recherche. Il s'agit de "formaliser des critères d'évaluation des entités de recherche, des équipes de recherche et du chercheur dans un projet de décret exécutif".