La médiation de la République a été créée pour "éliminer tous les phénomènes négatifs au sein de l'administration publique dont la bureaucratie, le clientélisme et la corruption", a affirmé mercredi à partir de M'sila le médiateur de la République Karim Younes. "Les phénomènes négatifs dont la bureaucratie, la corruption et le clientélisme ont empêché la structure publique de prendre en charge les préoccupations des citoyens qui ont fini par ne plus faire confiance en elle", a indiqué M. Younes lors d'une rencontre avec les responsables locaux et représentants de la société civile au pôle universitaire Mohamed Boudiaf dans le cadre de sa visite à la wilaya. "La médiation de la République combattra ces fléaux dangereux par l'étude de la situation présente de la société et des causes à l'origine de ces fléaux qui affectent la cohésion de la société", a-t-il ajouté. Karim Younes a considéré qu'à travers la coordination avec les partenaires que sont l'administration, la société civile et les élus locaux et nationaux, la médiation de la République parviendra à "construire une nouvelle société", rappelant que "le délégué du médiateur de la République ne remplace ni le wali, ni l'élu et n'est ni avocat, ni agent administratif, mais est indépendant". Il a également insisté sur la prise en charge des préoccupations des citoyens, notamment celles affectant sa vie quotidienne, affirmant que "si nous ne gagnons pas les citoyens, d'autres le feront". L'objectif ultime, a ajouté le médiateur de la République reste l'édification d'une nouvelle Algérie où règneront la justice sociale et la citoyenneté véritable ainsi que promis par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune dans son programme engagé depuis une année. Auparavant, Karim Younes avait inauguré le siège de la délégation locale de la médiation de la République à la cité administrative du chef-lieu de wilaya.