Des prototypes de kits GPLc seront réalisés avec un taux d'intégration nationale allant jusqu'à 60 % d'ici la fin du premier semestre 2021 grâce à la coopération entre les secteurs industriel et scientifique, a indiqué mercredi à Alger le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour. Interrogé par l'APS en marge d'une réunion de travail regroupant des représentants du secteur de l'Enseignement supérieur, de l'Industrie, de Naftal et de Sonelgaz, M. Chitour a fait savoir que des équipes mixtes avec la contribution du Centre de développement des technologies avancées (CDTA) ont démontré la possibilité d'intégrer les kits GPL jusqu'à 60 % d'ici la fin du premier semestre de l'année en cours. Selon le ministre, un premier travail a été effectué par le CDTA démontrant la possibilité d'intégrer jusqu'à 60 % du kit GPL grâce au concept du "reverse engineering", à savoir, un procédé consistant à maîtriser le fonctionnement d'une machine fabriquée à l'étranger en vue d'en réaliser une semblable en tous points de vue à l'échelle locale. "Cela augure de réelles possibilités d'intégration et donc d'économie de devises, sachant que le programme national pour l'année 2021 implique l'installation de 200.000 kits GPL", a noté M. Chitour. De plus, le ministre a annoncé la possibilité d'intégrer les bornes électriques, "premiers jalons de l'industrie de la locomotion électrique" et ce avec l'implication d'ingénieurs nationaux. "Des pistes d'études ont été proposées dans le cadre des travaux menés par des équipes mixtes université-industrie. Cette synergie qui manquait à la coopération entre l'industrie et la recherche scientifique permettra de parvenir à nos objectifs", a expliqué M. Chitour, soulignant que cette réunion est une première d'une série de rencontre visant à "recenser et entreprendre toutes les possibilités d'intégration nationale grâce à l'apport de l'université".