Le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a reçu mardi à Alger, l'ambassadeur italien en Algérie, Giovanni Pugliese, avec lequel il a évoqué les perspectives du développement des relations de coopération dans le secteur de la transition énergétique, a indiqué un communiqué du ministère. Au cours de l'entretien, déroulé au siège du ministère, "l'état des relations algéro-italiennes dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique et les perspectives de leur développement a été passé en revue", a précisé la même source. A ce titre, le ministre a proposé les axes de coopération que l'Algérie "souhaite approfondir" avec la partie italienne concernant la géothermie, l'énergie solaire, la locomotion électrique, la recherche scientifique, l'hydrogène vert, ainsi que l'appui aux laboratoires de normalisation, à travers le partage mutuel d'expertise et d'expérience, de savoir-faire, de renforcement des capacités, notamment la formation à travers l'appui à la création d'instituts tel que l'Institut de la Transition énergétique et des énergies renouvelables (ITEER). M.Chitour a également saisi cette opportunité pour inviter les entreprises italiennes à "investir davantage" dans le domaine de la fabrication locale des équipements nécessaires au développement de l'industrie des énergies renouvelables, dans ce cadre, "des partenariats sont vivement encouragés et ce dans un esprit gagnant- gagnant". Dans ce contexte, le ministre a exprimé sa volonté "d'asseoir une coopération bilatérale avec l'Italie dans le domaine de la géothermie et l'hydroélectricité". Pour sa part, M. Pugliese a mis l'accent sur "les intérêts communs des deux pays dans les domaines des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique". Ceci permettra de créer "un climat propice aux nouveaux partenariats, et assurer par là même un développement durable". L'Ambassadeur a aussi marqué la disponibilité des entreprises italiennes à accompagner le secteur dans ses différents projets et à faciliter et encourager la croissance des micro-entreprises et start-ups ainsi que les PME. Il a été ensuite ajouté que parallèlement, les deux parties veulent prendre des mesures concrètes en construisant un partenariat renforcé dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique pour accélérer la voie vers une transition énergétique "juste et équitable", ainsi que la possibilité d'un nouveau mémorandum d'entente, à l'instar de celui de 2016 qui a été évoqué.