Le général-major Kaidi Mohamed a insisté sur l'attachement du Haut commandement de l'Armée nationale populaire (ANP) à préserver le cadre de coopération du Comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC), au sein duquel les chefs d'état-major des armées des pays du champ, échangent librement analyses et points de vue sur des sujets touchant au domaine sécuritaire de la région. A l'invitation du général de brigade Oumar Diarra, chef d'état-major général des armées maliennes, président en exercice du Conseil des chefs d'état-major des pays membres du CEMOC, une délégation de l'état-major de l'Armée nationale populaire, a pris part à une réunion dudit conseil qui s'est tenue, mardi à Bamko, capitale du Mali. La délégation de l'état-major de l'ANP a été dirigée par le général-major Kaidi Mohamed, Chef du Département emploi-préparation de l'état-major de l'Armée nationale populaire, en sa qualité de représentant du général de corps d'armée Changriha Saïd, chef d'état-major de l'ANP. Dans son intervention, le général-major Kaidi a insisté sur l'attachement du Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire à "préserver le cadre de coopération", qu'offre le CEMOC, et "au sein duquel les chefs d'état-major des armées des pays du champ, échangent librement les analyses et les points de vue sur des sujets touchant au domaine sécuritaire de notre région". Cette réunion a été mise à profit par les chefs d'état-major du Mali, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Niger afin d'étudier et d'évaluer la situation sécuritaire dans la région, l'échange d'analyses et le retour d'expériences depuis la dernière réunion du Conseil des chefs d'état-major, tenue le 30 septembre 2019 à Tamanrasset. Comme elle a été l'occasion pour enrichir et améliorer le fonctionnement du CEMOC et pour passer la présidence tournante du Conseil des chefs d'état-major à la Mauritanie. Il a également souligné à l'occasion "la nécessité de conjuguer les efforts dans une coopération franche et sincère entre les pays du champ, basée essentiellement sur l'échange de renseignements et la coordination des actions, de part et d'autre, des frontières, en comptant en premier lieu sur nos propres forces et moyens".