Une délégation de l'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), conduite par le général-major Zerrad Chérif, chef du Département Emploi-Préparation de l'Etat-major de l'ANP, en sa qualité de représentant du général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'ANP, a pris part mardi à Nouakchott, à une réunion du Conseil du Comité d'Etat-major opérationnel conjoint (CEMOC), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «A l'invitation du général de Division, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, chef d'Etat-major des Armées de la République Islamique de Mauritanie, président en exercice du Conseil des Chefs d'Etat-major des pays membres du Comité d'Etat-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), une réunion dudit Conseil s'est tenue aujourd'hui le 15 août 2017, à Nouakchott (Mauritanie) et à laquelle a pris part une délégation de l'Etat-Major de l'Armée nationale populaire, conduite par le Général-Major Zerrad Chérif, Chef du Département Emploi-Préparation de l'Etat-Major de l'Armée nationale populaire, en sa qualité de représentant de Monsieur le Général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire», précise le communiqué. Cette réunion «a été mise à profit par les responsables militaires de ces pays afin d'étudier et d'évaluer la situation sécuritaire dans la sous région sahélo-saharienne, l'échange d'analyses et le retour d'expériences depuis la dernière réunion du Conseil des Chefs d'Etat-major, tenue le 28 octobre 2016 à Bamako (Mali)», ajoute la même source. Dans son intervention, le Général-Major Zerrad Chérif «a insisté sur l'attachement du Haut Commandement de l'Armée nationale populaire à préserver ce cadre de coopération, le Comité d'Etat-Major Opérationnel Conjoint, au sein duquel les Chefs d'Etat-Major des Armées des pays du champ, échangent librement les analyses et les points de vue sur des sujets touchant au domaine sécuritaire de notre sous-région». Il a conclu en affirmant que «compte tenu du caractère transfrontalier du terrorisme, la lutte contre ce fléau doit être appréhendée dans le cadre d'une coopération franche et sincère entre les pays du champ, basée sur des actions complémentaires visant à priver les terroristes de la liberté de mouvement, de leurs relais et de leurs réseaux de soutien, en comptant en priorité sur les capacités intrinsèques de résilience de chaque Etat avec une entraide mutuelle, car l'action d'un pays, à lui seul, ne peut atteindre l'objectif final», note la même source.