Une convention-cadre a été signée, mardi à Alger, entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Groupe Sonatrach, portant accompagnement de la stratégie nationale de développement et d'exploitation des énergies renouvelables. La signature de la présente convention a eu lieu à la Direction générale de la recherche scientifique au siège du ministère, en marge de la présentation du livre blanc sur la vision stratégique nationale de la recherche et de l'innovation dans le domaine de la transition et de la sécurité énergétiques, en présence du ministre du secteur, Abdelbaki Benziane. Le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère, Abdelhafidh Aourag a indiqué, dans une déclaration à la presse, que la présente convention qui est la première du genre, a pour objet, "l'accompagnement de la compagnie nationale Sonatrach dans l'exploitation de toutes les énergies" dont regorge notre pays, ainsi que dans le développement de nouveaux modèles énergétiques", à travers notamment, la mise de tous les moyens humains et matériels, parmi "les chercheurs et infrastructures du ministère", à la disposition du groupe public". Pour le même responsable, le livre blanc s'inscrit dans ce cadre, car renfermant des études et des concertations entre des chercheurs algériens dans le domaine de l'énergie, y compris ceux établis à l'étranger et des opérateurs économiques autour de la stratégie à adopter par l'Algérie, à l'effet de développer les énergies renouvelables, avec l'accompagnement de la recherche scientifique. Le livre comporte également les propositions des acteurs, en vue de relever le niveau de la croissance économique, en intégrant les énergies renouvelables, en sus de l'accompagnement des étudiants diplômés désirant créer leurs micro-entreprises dans ce domaine. M. Benziane avait affirmé, lors de son allocution à l'occasion de la présentation du livre blanc, que l'Algérie qui "génère 98% de ses revenus des exportations des hydrocarbures et assure 99% de sa production électrique à partir du gaz naturel, doit mettre en place une stratégie globale, à même de garantir sa sécurité énergétique", à travers notamment " des réformes structurelles profondes dans tous les domaines, en se basant sur une nouvelle vision du modèle de production et d'utilisation de l'énergie en Algérie". Le monde "se dirige, à l'avenir, vers un nouveau modèle de consommation d'énergie, qui opèrera un changement à l'équilibre des forces et une recomposition du paysage politique au sein des Etats et au niveau régional", avait-il rappelé.