Le président du Groupe parlementaire cubain de solidarité avec le peuple sahraoui, Miguel Enrique Charbonet, a appelé à une intensification des efforts pour donner un nouveau souffle à la question sahraouie en Amérique latine et aux Caraïbes, réaffirmant la position ferme du Groupe en appui à la lutte du peuple sahraoui, a indiqué, dimanche, l'Agence de presse sahraouie (SPS). Lors de l'audience que lui a accordée, samedi l'ambassadeur de la RASD à Cuba, Amar Boulsen, M. Cherbonet a souligné l'importance d'intensifier les efforts pour "donner un nouveau souffle à la question sahraouie en Amérique Latine et aux Caraïbes, et de faire entendre la voix du peuple sahraoui", saluant la relation entre les commissions parlementaires cubaine et sahraouie". M. Charponet a réitéré, en outre, la position "ferme" du groupe parlementaire cubain en appui à la lutte juste du peuple sahraoui dans le cadre de la légalité internationale et le droit à l'indépendance, le Sahara Occidental étant la dernière colonie en Afrique". La rencontre a été une occasion d'évaluer le travail des commissions parlementaires et de souligner l'impératif d'intensifier les actions de solidarité en faveur de la cause juste du peuple sahraoui. Pour sa part, le diplomate sahraoui a présenté un exposé exhaustif sur les derniers développements au Sahara Occidental, "la poursuite de la lutte armée pour le parachèvement de la souveraineté de la République sahraouie et les récentes décisions du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA)". Le CPS avait demandé, jeudi dernier, au Maroc et à la RASD de s'engager dans des "pourparlers directs" et sans "conditions préalables" en vue de parvenir à un "règlement définitif" du conflit au Sahara Occidental qui garantit au peuple sahraoui son droit inaliénable à l'autodétermination. Le CPS a également demandé au Royaume du Maroc et à la RASD de cesser immédiatement les hostilités, d'engager le dialogue et de créer un environnement propice à des pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable et conformément à l'article 4 de l'Acte constitutif de l'UA et aux dispositions pertinentes du Protocole relatif au CPS ", avait indiqué l'organe décisionnel de l'organisation panafricaine dans le communiqué final de sa réunion du 9 mars au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, rendu public jeudi.