Le ministère de l'Education nationale a indiqué, lundi, que les résultats du 1er semestre de l'année scolaire en cours, pour les trois paliers d'enseignement, étaient "satisfaisants", soulignant que l'enseignement primaire a enregistré le taux national le plus élevé en moyenne supérieure à 5/10, soit 86%. Lors d'une conférence de presse animée conjointement avec l'Inspecteur général de l'Education au ministère, Mustapha Benzemrane, et consacrée à l'évaluation des résultats du 1er semestre de l'année scolaire 2020/2021, le Secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubaker Seddik Bouaza a qualifié les résultats de "satisfaisants" dans l'ensemble. Pour le cycle primaire, la moyenne nationale avoisine les 86%, tandis que celle des élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 au cycle moyen est de 69% contre 60,3% pour le cycle secondaire, a-t-il détaillé. Pour sa part, M. Benzemrane s'est félicité de ces résultats qu'il qualifie de "très satisfaisants", relevant "une stabilisation générale de la scolarisation des élèves", laquelle se révèle à travers un déroulement "ordinaire" de la mise en oeuvre du programme d'enseignement pour tous les paliers d'enseignement, hormis "un léger retard non inquiétant", concernant "un nombre limité de groupes scolaires dans quelques établissements d'enseignement dans certaines wilayas pour le secondaire". Selon M. Benzemrane, le ministère de l'Education nationale a enregistré un retard de trois à quatre semaines dans la matière Histoire et Géographie dans le cycle secondaire, touchant environ 100 établissements sur 2566 lycées au niveau national, soit un taux de 4%". Ceci s'explique, a-t-il précisé, "par la spécificité de la matière, à savoir que la durée de son enseignement dans les filières scientifiques est d'une heure par semaine". Lire aussi : Education: former la ressource humaine pour améliorer la qualité de l'école algérienne Par ailleurs, l'Inspecteur général de l'Education a indiqué que le taux de retard le plus faible en dispense de cours (0.08%) a été enregistré en Génie des Procédés (branche technique mathématique), soit deux établissements sur un total de 2566 à travers le pays. Affirmant que "ce retard a été pris en charge par les enseignants sous la supervision des inspecteurs", il a souligné que l'opération est toujours en cours pour palier à ce retard à travers l'activation de la réforme pédagogique, consacrée à chaque cas pour les groupes concernés et l'intensification des visites et de l'accompagnement pédagogique. Concernant la dispense des cours dans les cycles primaire et moyen, "aucun retard de plus de deux semaine n'a été enregistré" dans toutes les matières et au niveau de tous les établissements éducatifs, ce qui a permis, a-t-il dit, de faciliter l'opération de traitement pédagogique de ces cas à travers l'élaboration de plans susceptibles de réaliser cet objectif, et ce à partir du 21 mars dernier (à compter du deuxième et dernier semestre). Selon M. Benzemrane, ce retard dans la mise en œuvre des méthodes est dû à "plusieurs causes, à leur tête les congés maladies déposés par les enseignants en raison de la Covid-19, qui durent deux semaines, un délai ne permettant pas de faire appel à des vacataires, outre les suspensions de cours enregistrés dans certains établissements.