Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné dimanche l'engagement du dialogue avec les différents partenaires sociaux aux fins d'améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur de l'Education nationale et de revoir le Statut particulier de l'enseignant. "Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné l'engagement du dialogue avec les différents partenaires sociaux aux fins d'améliorer la situation socioprofessionnelle des employés du secteur de l'Education nationale ainsi que la révision du Statut particulier de l'enseignant", a indiqué un communiqué de la Présidence. Les enseignants des trois cycles de l'éducation avaient organisé le 12 avril dernier une grève à laquelle a appelé le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (CNAPESTE) afin de réclamer la prise en charge des revendications socioprofessionnelles pour "améliorer le pouvoir d'achat de l'enseignant et accorder la priorité au dossier du logement au profit de cette catégorie, étant un moyen essentiel et nécessaire qui garantit la stabilité et un meilleur rendement des enseignants". Lire aussi : Le ministère de l'Education s'engage à prendre en charge toutes les préoccupations soulevées L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) et le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) avaient appelé à observer des sit-in pour la satisfaction d'un ensemble de revendications socioprofessionnelles et pédagogiques soulevées depuis des années. Dans un communiqué, le ministère de l'Education nationale avait fait état de "son plein engagement" à la prise en charge de toutes les "préoccupations" soulevées dans le secteur, appelant la famille éducative à faire preuve de responsabilité en faveur de la stabilité du secteur au service de l'élève et du Savoir. A ce propos, le ministre de l'Education nationale, Ouadjaout Mohamed a rappelé la consécration d'"importants" montants à cet effet, ce qui reflète les efforts de l'Etat qui accorde un intérêt majeur à la régularisation des dossiers en instance qui seront tous pris en charge au titre de l'année financière 2021.