Le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a condamné, jeudi, "énergiquement" l'agression "barbare et sauvage" contre neuf enseignantes à Bordj Badji Mokhtar, appelant les autorités locales à "renforcer" la sécurité et à appliquer la loi "avec rigueur" à l'encontre les agresseurs. Le CNDH a indiqué dans un communiqué avoir "reçu avec stupéfaction et consternation la nouvelle du crime abject et de l'agression infâme contre neuf enseignantes exerçant au niveau de l'école n 10 à Bordj Badji Mokhtar", qualifiant cette nouvelle "d'incident choquant et inhumain qui n'a rien à voir avec la morale, à l'encontre d'éducatrices qui ont choisi de quitter leurs familles pour accomplir leur devoir envers nos enfants". A l'occasion, le Conseil a exprimé sa solidarité "absolue" avec les enseignantes, leur souhaitant un prompt rétablissement, appelant en même temps les autorités locales au "renforcement de la sécurité et à l'application stricte de la loi contre les agresseurs, pour servir d'exemple à tous ceux qui oseraient toucher à des concitoyennes et concitoyens qui se sont déplacés dans le sud pour contribuer à l'éducation et à l'enseignement de nos enfants dans le cadre de la mise en œuvre du principe d'égalité des chances et de la justice sociale entre tous les Algériens". Affirmant que le droit au travail "est garanti par l'Etat algérien pour tous, en tenant compte du principe d'égalité des chances", le CNDH a déclaré que l'Algérie "a déployé beaucoup d'efforts pour consacrer tous les droits aux femmes algériennes en ratifiant une convention éliminant toutes formes de discrimination à l'égard des femmes et consacrant la protection des femmes contre toutes forme de violence à travers l'article 40 de la Constitution de 2020 ... tout en garantissant aux victimes les structures Neuf (9) enseignantes au primaire avaient été victimes, mardi, d'une agression physique et de vol de leurs biens dans leur domicile collectif à Bordj Badji Mokhtar par une bande de malfaiteurs.