La présidente du parti "Tajamoue Amel el-Djazair" (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, a insisté, samedi à Médéa, sur l'impératif de "réhabiliter" l'acte politique et amorcer une "rupture totale" avec les pratiques qui ont enfoncé le pays dans la crise. "La crise que vit actuellement le pays est politique et la solution à celle-ci ne peut être que d'ordre politique", a déclaré la présidente de TAJ, lors d'un meeting populaire animé au troisième jour de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain, affirmant que le renouvellement de la composante de l'Assemblée populaire nationale (APN), "représente l'un des aspects de cette solution". L'élection d'assemblées élues "représentatives, émanant de la volonté populaire", jouant pleinement leur rôle de "force de proposition" est l'une des "alternatives" qui s'offrent pour dépasser notre crise actuellement, a-t-elle soutenu. Le scrutin du 12 juin constitue "le passage vers de nouvelles pratiques et us politiques où l'élu doit être au service exclusif de la population, son porte voix et le défenseur de ses droits", a-t-elle fait savoir, ajoutant que les candidats élus "doivent être en mesure de proposer des alternatives et des solutions" aux problèmes que vit la société. Le défi qui attend les futurs élus consiste, selon la président de Taj, à "restaurer la confiance perdue" dans nos institution, à "réduire la fracture" qui sépare gouvernants et gouvernés, d'œuvrer, surtout, à "éviter la reproduction" des erreurs du passé. Elle a estimé, dans le même contexte, que la "désertion du champ politique n'est nullement la solution à la crise multiforme que traverse le pays, car, laisser le champ vide c'est exposé le pays au danger".