Les candidats des partis politiques et des listes indépendantes ont poursuivi leurs meetings populaires à l'occasion de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain en réitérant leurs appels à une "participation massive" au vote afin de contribuer activement au parachèvement de l'édification des institutions de l'Etat et de bâtir une économie forte et diversifiée à même de répondre aux aspirations des citoyens en matière de développement. A cet égard, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a appelé depuis Ain Defla à "participer massivement" au scrutin dans le but de "consolider davantage les fondements de la nouvelle Algérie" et "concrétiser les réformes induites par le mouvement populaire" du 22 février 2019. Relevant que le Parlement revêt une "grande importance" du fait de ses missions "d'adoption des lois et de contrôle de l'action du gouvernement", il a souligné qu'une "forte participation aux élections" constituerait "un prélude à l'entame d'un grand nombre de chantiers sur les plans social et économique et dont l'impact sera positif sur la vie des citoyens". De Relizane, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a affirmé que son parti "offre aux compétences du pays l'opportunité de se mettre en valeur", soulignant "qu'il était temps pour ces élites, formées par l'école algérienne de s'impliquer dans l'édification du pays sur tous les plans". Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou Fadl El Baadji, qui était à Biskra, a relevé que sa formation politique veille à "concrétiser des objectifs entièrement au service du pays, dont notamment la réussite du processus électoral". "L'intérêt de l'Algérie passe avant celui du parti", a-t-il affirmé, ajoutant que la réussite des prochaines échéances "est un garant de la stabilité du pays". Pour sa part, la présidente du parti Tajamoue Amel al Jazair (TAJ), Fatima Zahra Zerouati, a plaidé, à partir de Tébessa, en faveur de "l'amélioration des conditions de vie des habitants des zones enclavées", soulignant que son parti a initié tout un programme basé sur "la situation économique et sociale de ces zones afin de parvenir à des solutions réalistes et efficaces". A El Eulma, dans la wilaya de Sétif, le secrétaire général du parti du Front du militantisme national (FMN), Abdallah Haddad, a préconisé d'ériger "un rempart national contre tous ceux qui tentent de porter atteinte au processus électoral", fustigeant au passage "les adeptes des périodes de transition et du boycott". Lire aussi: Construire l'Algérie nouvelle passe nécessairement par une large participation aux législatives Sur un autre registre, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé à partir de Souk Ahras, à "reconstruire le tissu économique du pays en relançant les petites et moyennes entreprises, créatrices d'emplois". Il a aussi recommandé d'accorder "la priorité aux secteurs agricole et manufacturier, et d'impliquer davantage les agriculteurs afin de parvenir à l'autosuffisance alimentaire". Depuis la wilaya d'Adrar, le leader du Mouvement El Bina al Watani, Abdelkader Bengrina, a estimé qu'il était "indispensable de tenir compte des spécificités des régions du Sud et de leurs conditions climatiques dans l'aménagement des horaires de travail, surtout en période estivale des grandes chaleurs". Il s'est également engagé à "valoriser le rôle des écoles coraniques et permettre à leurs élèves d'intégrer les instituts de formation islamiques agréés, en reconnaissance à leur rôle dans la préservation du référent religieux du peuple algérien et de la cohésion de son tissu social". Dans un meeting populaire animé à Djelfa, le secrétaire général du parti El Karama, Mohamed Daoui, a appelé à "prêter attention aux jeunes et aux athlètes en particulier pour leur fournir tous les moyens à même de hisser haut le drapeau de l'Algérie dans les différentes manifestations internationales". Enfin, à Batna, le président du parti El Wassit Siyassi, Ahmed Laroussi Rouibate, a promis, en cas de victoire de son parti, d'instaurer une "bonne gouvernance au sein des institutions, notamment en matière de gestion financière".