Des chefs de partis politiques ont affirmé, lors des meetings qu'ils ont animés dans le cadre de la campagne électorale des législatives du 12 juin, que la participation à ce rendez-vous représentait la seule alternative pour édifier une Algérie nouvelle et aboutir au changement pacifique escompté par le peuple, dont la volonté doit demeurer souveraine. Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a estimé à Oum El-Bouaghi que "la seule alternative pour engager des réformes c'est de participer aux prochaines élections en votant pourles plus aptes", affirmant la possibilité d'un "changement progressif" et que "la volonté du peuple demeure souveraine". A Tamanghasset, le président du parti "Sawt Echaab" (La voix du peuple), Lamine Osmani, a également évoqué le respect de la souveraineté du peuple en affirmant qu'"il appartient au peuple de désigner ses représentants, en participant aux élections" et que les choix du citoyen, conformément à la nouvelle Constitution, donneront lieu à "un Parlement qui représente véritablement la société et, de là, qui définisse un nouveaux paysage politique, émanant de la volonté populaire". Au même sujet, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderezak Makri, a indiqué à Sidi Bel Abbès que sa formation politique souhaitait "corriger le processus politique et instaurer une véritable démocratie dans laquelle la volonté populaire sera confirmée", ajoutant: "Nous aspirons à opérer le changement et portons un programme qui peut être appliqué par le recours en premier lieu aux ressources humaines compétentes capables de mieux gérer et exploiter convenablement les ressources matérielles en faveur du citoyen". A Mascara, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a exhorté les citoyens à une forte participation aux prochaines législatives afin de "construire des institutions fortes et démocratiques, permettant de propulser l'Algérie vers l'avant, de dépasser les crises et de redonner confiance au citoyen dans la possibilité de construire un avenir radieux pour les générations actuelles et futures", appelant la classe politique au dialogue et à l'entraide pour atteindre cet objectif. Lire aussi: 14ème jour de campagne: les candidats mettent en garde contre les conséquences du boycott Sur ce point, le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a appelé depuis Bordj Bou Arréridj, les élites politiques à ''adopter un discours politique unificateur, à consolider la cohésion nationale, affronter les complots ciblant les institutions de l'Etat et à rétablir la confiance entre le peuple et les Institutions de l'Etat", soulignant la nécessité d'assurer le succès du processus électoral. A ce propos, le président du Parti El-Fajr El-Jadid, Tahar Benbaibeche, a affirmé lors d'un meeting à Blida que "la régularité des législatives du 12 juin est à même de restituer la confiance des citoyens envers les Institutions de l'Etat et plus particulièrement envers le Parlement, après l'avoir perdue en raison des anciennes pratiques, notamment les fausses promesses faites par les anciens élus". De son côté, la présidente du parti Tajamoue Amel El Jazair (TAJ) Fatma-Zohra Zerouati a plaidé à Batna pour une "politique prospective, porteuse d'une vision d'avenir, fondée sur la planification", affirmant que "la seule alternative c'est d'œuvrer à conjuguer les efforts pour renforcer le front intérieur du pays, se rallier autour de lui et insuffler une réelle dynamique au sein de la société". Dans le même contexte, le président par intérim du Parti de la Liberté et la Justice (PLJ), Djamel Benziadi, a indiqué que sa formation politique "ne croit en aucun autre moyen de changement que les moyens politiques, à savoir les élections", affirmant que sa vision était axée principalement sur "le changement graduel et constructif" qui "devra commencer dans cinq secteurs prioritaires, en l'occurrence l'éducation, l'enseignement supérieur, la justice, la santé et la sécurité".