Les bureaux de vote ont ouvert samedi matin (8h00) à travers l'ensemble du territoire national pour permettre à plus de 24 millions électeurs de choisir leurs représentants au sein de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour les cinq prochaines années. Au total, 24.425.187 électeurs, dont 23.522.322 à l'intérieur du pays et 902.865 électeurs issus de la communauté nationale à l'étranger, sont appelés à s'acquitter de leur devoir électoral dans 61.543 bureaux de vote répartis sur 13.000 centres, encadrés par 589.000 agents formés. Le nombre de bureaux de vote à l'extérieur du pays est de 357. Au niveau des bureaux itinérants, au nombre de 139, l'opération de vote a débuté mercredi dernier, conformément aux dispositions de la loi portant régime électoral. Les 407 sièges à pourvoir pour la neuvième législature sont répartis sur un total de 58 circonscriptions électorales (contre 48 auparavant), après la promotion de dix circonscriptions administratives en nouvelles wilayas, en plus des 4 zones pour le vote de la communauté nationale établie à l'étranger. Lire aussi: Plus de 24 millions d'électeurs appelés aux urnes ce samedi pour élire leurs représentants à l'APN Vingt-huit (28) partis politiques sont en lice pour ces élections avec 646 listes (10.468 candidats) et les indépendants avec 837 listes (12.086 candidats). L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a appelé les électeurs et l'ensemble du personnel chargé de l'encadrement des législatives à respecter le protocole sanitaire mis en place pour éviter la propagation du virus de la Covid-19 le jour du scrutin. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait donné instruction, lors d'une réunion du Haut Conseil de Sécurité qu'il a présidé mardi dernier et consacrée à l'évaluation des préparatifs des élections législatives, pour la sécurisation de l'opération électorale, notamment des bureaux de vote, conformément aux dispositions de la loi régissant et encadrant les élections qui garantit à l'électeur la liberté de vote et criminalise toute atteinte à l'exercice de droit consacré par la Constitution.