Le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a affirmé lundi que la participation de sa formation politique aux prochaines élections locales vise notamment à "faire barrage aux dangers qui guettent l'Etat national". "Nous avons décidé à l'unanimité de prendre part au prochain scrutin anticipé suite à un débat très large au sein de notre Conseil national. Cette participation, qui est en lien direct avec la conjoncture très difficile que vit le pays, vise à faire barrage aux dangers qui guettent l'Etat national et sa continuité", a indiqué M. Aouchiche qui était l'invité de la rédaction de la Chaine III de la Radio algérienne. Il a expliqué que la participation du FFS au prochain scrutin est motivé par "le souci d'œuvrer avec nos compatriotes pour la préservation de l'unité et de l'intégrité de notre territoire et le renforcement de la souveraineté nationale". "C'est un choix stratégique dicté par cet impératif et par notre responsabilité nationale étant un parti qui a toujours œuvré pour que l'Algérie soit unie et indivisible dans la stabilité et la paix", a-t-il ajouté. M. Aouchiche a souligné que cette participation a pour objectif, également, de donner l'opportunité aux élus "d'être en contact permanent avec les citoyens", rappelant que le FFS avait participé "aux échéances locales depuis l'avènement du multipartisme en Algérie à l'exception de celles de 1990". "Notre ambition est d'avoir des listes de candidats dans l'ensemble des communes du pays afin d'avoir une représentation nationale qui va refléter notre position, ancrage et engagement en faveur du pays", a-t-il dit. Il a, à cette occasion, appelé à la mise en place d'"un environnement juridique qui favorisera l'initiative à l'échelle locale et donnera plus de prérogatives aux élus locaux". "Nous avons demandé le renforcement des prérogatives des élus locaux et la révision en urgence du code communal et de wilaya afin de décentraliser et de déconcentrer le pouvoir pour les élus au niveau des Collectivités locales", et ce, à travers la dépénalisation de l'acte de gestion et la libération des initiatives au niveau local. Il s'agit aussi de "donner des pouvoirs aux élus locaux notamment en termes de fiscalité locale et d'entreprenariat au niveau local", a-t-il ajouté.